Selon un haut fonctionnaire proche du dossier européen, les représentants suisses n’y sont pour rien si les négociations avec l’Union européenne sur la participation à Erasmus+ n’avancent pas. L’UE n’aurait juste pas encore défini ni le programme d’Erasmus+ ni son budget. Cette personne est confiante que cela ira très vite en septembre, après les vacances d’été. «Actuellement rien n’indique que l’UE ait l’intention d’utiliser la participation à Erasmus comme un levier politique, par exemple en le rendant dépendant de l’accord-cadre.»
Par ailleurs, il n’y aurait pas d’indication que le statut de la Suisse d’«état tiers» changerait a cause du nouveau programme Erasmus+, l’idée que la Suisse pourrait être exclue serait alors «tirée par les cheveux». Dès que l’UE aura redéfini le programme, la seule question sera si l’UE et la Suisse souhaitent continuer dans le status quo ou si une participation à part entière serait préférable.
Ensuite, l’auteur du Weltwoche se pose la question sur l’intérêt des échanges Erasmus. La valeur académique d’un semestre à l’étranger serait «discutable» et la connaissance d’un autre pays pourrait «être faite d’une autre manière», étant donné qu’un tel séjour coûte CHF 1600.- au contribuable.