Dans le cadre de la participation de l’Université de Bâle au Campus européen avec 5 universités du Rhin-supérieur, Paul Wenger (UDC, BL), membre de la commission du Conseil d’Etat pour l’éducation, la culture et le sport estime que «la question est de savoir si dans ce contexte [du potentiel financement européen de certains projets de recherche], les cantons contributeurs seront déchargés. Ce serait naturellement souhaitable.» Monica Gschwind (PLR, BL), Cheffe de la direction de Bâle-Campagne pour l’éducation, la culture et le sport, est persuadée que le Campus européen réduira la dépendance des cantons contributeurs et augmentera leur autonomie financière : «Au regard des grands défis dans le domaine du financement universitaire, il est absolument souhaitable de forcer ce genre d’orientation générale.» Conradin Cramer (BS, Parti libéral-démocratique), son homologue de Bâle-Ville, voit les choses différemment : il [Paul Wenger] veut s’assurer avec les contributions des donateur·rices·s «que l’Université reste un partenaire de coopération attractif au sein du pays comme à l’extérieur.» Elle n’obtiendrait ce genre de contributions financières que si elle contribue elle-même avec des moyens complémentaires.