Des parlementaires britanniques ont mis en garde contre une potentielle émigration de scientifiques européen·ne·s hautement qualifié·e·s en raison du Brexit.
26 Avr 2017
26 Avr 2017
Des parlementaires britanniques ont mis en garde contre une potentielle émigration de scientifiques européen·ne·s hautement qualifié·e·s en raison du Brexit.
21 Avr 2017
Une marche pour la science aura lieu demain à Genève et dans plus de 500 villes du monde. Le mouvement est parti des États-Unis avec l’objectif de protester contre plusieurs décisions de la nouvelle administration, mais c’est désormais plus généralement pour rappeler le rôle primordial de la science et contester sa décrédibilisation à des fins politiques que des scientifiques et des citoyen·ne·s du monde entier y participeront.
Pour Jean-Jacques Aubert, professeur à Neuchâtel et président de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales, la tendance du monde politique à ignorer certains faits scientifiques existe déjà en Suisse, par exemple concernant la persistance, malgré des études statistiques, de l’idée selon laquelle les titulaires d’un diplôme en sciences sociales ou humaines se retrouvent au chômage après leurs études.
20 Avr 2017
Le manque de personnel soignant peut, selon l’article, être combattu par des mesures propres à la profession. Un tiers du personnel infirmier en dessous de 35 ans et 56% des plus de 50 ans n’exercent plus leur profession. La fidélisation est un problème ainsi que le niveau des salaires. Selon un sondage de l’Observatoire suisse de la santé, le niveau de satisfaction des infirmières est le plus faible à propos du salaire, de la charge de travail, de la flexibilité des horaires, des possibilités d’évolution dans l’institution et de la participation aux décisions.
L’Association suisses des infirmiers·ères a lancé une initiative populaire qui demande que le personne soignant ait davantage de responsabilités. Elle demande de distinguer les prestations de soins fournies par les infirmières de celles que doivent prescrire les médecins. Ceci rendrait le système « plus efficace ».
20 Avr 2017
La « politique basée sur l’évidence » est censée rendre l’action des pouvoirs politiques plus efficace et performante. Les faits scientifiquement obtenus complètent la politique et améliorent la qualité des discours politiques. Ils rendent les discours non seulement plus informatifs, mais également meilleurs, car les participants reviennent plus souvent aux arguments de leurs opposants et appuient plus leur argumentation sur le bien commun. Les positions ne sont donc pas formulées par intérêt personnel mais s’orientent plutôt aux défavorisés et au bénéfice du plus grand nombre de personnes.
Les scientifiques ont le potentiel d’amener des connaissances aux débats, de partager leurs résultats avec les citoyens et ainsi de créer un débat de bonne qualité. Ce potentiel est, selon les auteur·e·s, en grande partie inutilisé, les scientifiques étant fortement sous-représentés dans les débats politiques. La « March for Science » à Genève aurait comme objectif d’attirer l’attention sur l’importance de l’accès public à des connaissances pour la liberté et prospérité des gens. Alors que les faits alternatifs se répandent aux États-Unis et que la meilleure université hongroise est fermé à cause de son indépendance vis-à-vis du gouvernement, une manifestation est nécessaire.
19 Avr 2017
À l’occasion de la March for Science, il est important que l’autorité scientifique ne soit pas perçue comme une autre forme d’élitisme de gauche. L’auteur de l’article estime que des scientifiques pourraient, au lieu de sermonner, communiquer différemment avec le grand public. Plutôt que se contenter d’expliquer pourquoi certaines théories populaires sur la vaccination ou le réchauffement climatique sont fausses, la communication scientifique devrait appeler aux émotions et aux valeurs du public, expliquer pourquoi la recherche est importante pour l’auteur·e personnellement et essayer de gagner ainsi la confiance du public. Des compétences rhétoriques sont essentielles, et moins celles de conférencier·ère.
18 Avr 2017
Peter Strohschneider, Historien médiéval et président de la Société allemande de recherche, estime que les sciences doivent se prononcer, « par exemple pendant le « March for Science », pour une société pluraliste, contre les ennemis vulgaires de la recherche et contre le mépris autocrate contre la critique. Cette [science] n’est pas la propriétaire de la vérité, mais l’instance d’une recherche de vérité éclairée, moyennant des méthodes fiables. Et seulement si elle se prend au sérieux de cette façon, elle peut contribuer à ce que les questions de vérité ou mensonge soient traitées comme une question de fait et non une question de pouvoir. »
12 Avr 2017
La diplomatie scientifique vise à intégrer les scientifiques dans les relations diplomatiques, afin que les négociations autour de problématiques internationales se basent sur les résultats de recherches scientifiques. Selon Luk van Langenhove, professeur à l’Institut d’études européenne de la Vrije Universiteit Brussel, « la communauté scientifique doit se rendre compte du rôle majeur qu’elle peut jouer dans la promotion de la coopération internationale, en utilisant la science et la technologie pour résoudre des enjeux mondiaux. » Il estime par ailleurs que la Suisse, à l’instar de l’Espagne, a développé une vision stratégique sur les efforts à déployer concernant sa diplomatie scientifique.
9 Avr 2017
La Suisse est bien située dans les classements OCDE basés sur le nombre de brevets déposés et de publications scientifiques, mais est sous la moyenne concernant la réalisation d’idées et de brevets. Patrick Aebischer, anciennement président de l’EPFL, estime que la Suisse devrait s’inspirer d’Israël pour promouvoir l’innovation et la création de start-ups. L’armée israélienne aurait, par exemple, une unité qui développe des technologies de pointe. De retour dans la vie civile, ces jeunes talents forment la base d’une industrie high-tech. L’armée suisse n’est pas impliquée dans l’innovation. En outre, Israël a crée la fonction « chief scientist officer ». Il s’agit d’un scientifique de pointe et/ou entrepreneur qui dépend directement du ministre pour l’économie. Par ailleurs, une agence indépendante pour l’innovation soutient la recherche et le développement des start-ups. La Commission suisse pour la technologie et l’innovation (CTI) peut uniquement soutenir les institutions académiques qui travaillent avec les start-ups. D’autres différences concernent l’absence de capital risque dans nos fonds de pension et le système fiscal.
3 Avr 2017
Alors que le besoin de spécialistes en cybersécurité augmente, Guy Parmelin, Conseiller fédéral chargé de la défense, a engagé des discussions avec les EPF pour une possible collaboration. Plusieurs pistes sont envisagées, notamment de donner la possibilité à des militaires en service long de se consacrer à des activités scientifiques ou de comptabiliser comme jours de service les stages scientifiques ou la rédaction d’une thèse de doctorat dans le domaine.
Le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU) regrette qu’il n’y ait pas une véritable filière de formation en cybersécurité. Guy Parmelin se préoccupe toutefois de ce que l’armée puisse former des spécialistes qui seraient ensuite engagés dans le secteur privé.
31 Mar 2017
En collaboration avec l’EPFL et les universités romandes, la RTS organise « Ma science à moi », un concours de vulgarisation scientifique ouvert à toutes et à tous.
30 Mar 2017
Thierry Courvoisier, astrophysicien et professeur honoraire à l’Université de Genève, milite pour une meilleure circulation des savoirs entre les mondes politique et académique : « C’est une des responsabilités des scientifiques que d’apporter ce savoir là où il est nécessaire pour que nos sociétés prennent les décisions justes et conduisent les actions qui en découlent ». Dans l’entretien qu’il a livré mardi au 12h30 de la RTS, il estime que les scientifiques devraient mieux expliquer ce qu’ils font, et les politicien·ne·s prêter une oreille plus attentive à la communauté scientifique.
29 Mar 2017
Huit interventions relatives au domaine de la formation, de la recherche et de l’innovation, ont été déposées par des parlementaires. Elles demandent au Conseil fédéral d’une part de préciser la teneur des nouvelles mesures d’économies annoncées pour les années 2018 à 2021, et d’autre part de résoudre la question du financement de la mobilité internationale dans le domaine de la formation pour les années 2018 à 2020, la Suisse ne faisant toujours pas partie du programme Erasmus+.
29 Mar 2017
Une étude portant sur le négoce des matières premières, publiée par une chercheuse de l’Université de Genève, est vertement critiquée par l’ONG Public Eye (anciennement la Déclaration de Berne). Cette dernière dénonce la partialité de la chercheuse, également employée par la faîtière du négoce des matières premières (STSA), et des résultats biaisés par la méthodologie d’enquête.
Le SRIC, un institut indépendant de recherche sur les matières premières fondé par la STSA et la faîtière des négociants en café, avait confié à l’Unige le mandat de l’étude. L’institut, présidé par le recteur de l’université, « a vocation à stimuler une recherche universitaire indépendante, répondant à tous les critères académiques », souligne Marco Cattaneo, responsable médias.
L’éditorial du Courrier estime que la crédibilité du monde académique souffre des partenariats public-privé.
27 Mar 2017
Le niveau de formation est un déterminant important lors d’élections ou de votations populaire. Selon le géographe Michael Hermann, il serait devenu le plus important clivage politique actuellement et amplifierait le fossé ville-campagne. Alors que les titulaires d’un diplôme d’études supérieures sont mieux équipés pour affronter les transformations liées à la mondialisation, celles et ceux ayant achevé une formation professionnelle subissent une dévalorisation de leur profession et de leurs compétences.
Pour Patrick Müller, rédacteur en chef de Schweiz am Sonntag, il serait peu pertinent de se tourner vers les exemples des universités britanniques et américaines, qui cherchent à attirer plus de gens vers les hautes écoles avec l’espoir de les détourner du vote populiste. Une cohésion nationale devrait plutôt être renforcée par un système scolaire souple et perméable ainsi que par la revalorisation des diplômes professionnels.
24 Mar 2017
Une fondation visant à financer des projets de recherche appliquée de l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ) a été créée par cinq cadres supérieurs d’entreprises, qui s’appuient sur les modèles de financements tiers de certaines universités américaines comme Harvard. L’USZ est à l’origine de cette initiative : les fonds du FNS et de l’Université de Zurich sont jugés « insuffisants » pour la recherche appliquée. Certains donateurs souhaitent faire des dons pour des domaines médicaux spécifiques, ce qui n’est pas possible actuellement via la voie institutionnelle.