L’Université de Neuchâtel propose désormais aux étudiant-e-s de se faire vacciner sur le campus. De plus, elle étudie la possibilité de mettre à disposition des tests salivaires gratuits dès le 1er octobre.
23 Sep 2021
23 Sep 2021
L’Université de Neuchâtel propose désormais aux étudiant-e-s de se faire vacciner sur le campus. De plus, elle étudie la possibilité de mettre à disposition des tests salivaires gratuits dès le 1er octobre.
22 Sep 2021
Les articles des quotidiens Le Temps et du 24 heures détaillent les modalités de la rentrée à l’UNIL.
Ils évoquent également la manifestation contre le certificat Covid aux Hautes écoles mardi soir (21.09) sur la place de la Riponne. Selon Le Temps, il y avait 500 personnes, selon l’agence Keystone-ATS (repris par Heidi news, La Liberté et le 24 heures) il y avait même 2’000 manifestants. Cette manifestation a été organisée par le collectif Education sans certificat (ESC).
Le Temps a par ailleurs interviewé Laurence Kaufmann, sociologue à l’UNIL, qui regrette l’obligation du pass Covid à l’Université : «Une politique sanitaire c’est une politique de soins, pas de sanctions.»
22 Sep 2021
«Une directive demandant d’éviter d’interagir avec les personnes suivant les cours en ligne à l’Université de Neuchâtel a semé le trouble. Le doyen déplore une «erreur de communication» et assure qu’il est «hors de question d’avoir une politique discriminatoire entre les personnes en possession d’un certificat Covid, et les autres».»
22 Sep 2021
La rentrée universitaire avec le certificat Covid pose un grand défi organisationnel aux hautes écoles. Les campus, souvent décentralisés, rendraient impossible un contrôle systématique. Pour cette raison, la plupart d’entre-elles ont opté pour des contrôles aléatoires. Swissuniversities soutient cette décision : «Le contrôle de l’obligation du certificat Covid doit être effectué de manière appropriée et proportionnée, par exemple avec des contrôles ponctuels».
Cependant, ce concept est contraire aux précisions de l’Office fédéral de la santé (OFSP) dans l’ordonnance Covid, qui demande des contrôles complets et systématiques. Sur demande de la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), l’OFSP indique que les contrôles aléatoires ne sont pas conformes à l’ordonnance. Les hautes écoles risquent alors de lourdes amendes. En cas d’accusation, les sanctions peuvent s’élever jusqu’à 10’000 francs. «Dans la pratique, l’amende se situe généralement entre 1000 et 5000 francs suisses», écrit l’OFSP.
Sur demande de la NZZ, le porte-parole de l’Université de Bâle, Matthias Geering met en avant que le Département de la santé du Canton de Bâle-Ville avait accepté le dispositif des contrôles aléatoires. C’est remarquable, car ce département est dirigé par Lukas Engelberger, qui, en tant que président de la Conférence des directeurs de la santé (GDK), est l’interlocuteur direct des cantons auprès de l’OFSP.
21 Sep 2021
La rentrée universitaire en Suisse est marquée par l’introduction de l’obligation du pass Covid.
Les médias décrivent les mesures prises dans les hautes écoles suivantes:
Dans la Tribune de Genève, le Conseiller d’Etat genevois Mauro Poggia évoque des discussions en cours sur l’extension du certificat Covid pour «tout professionnel actif en lieux communautaires»: «Rien n’est décidé, mais le Grand Conseil a également invité le Conseil d’État à y réfléchir. Pour les hautes écoles, exclure les enseignants alors que les étudiants sont soumis à cette obligation semble discutable tant sur le plan sanitaire qu’exemplaire.»
21 Sep 2021
La plupart des universités et hautes écoles suisses ont recours à la certification obligatoire pour les cours sur place. Ce qui est apprécié par de nombreux-euses étudiant-e-s et enseignant-e-s est critiqué-e par certain-e-s. Des manifestations ont eu lieu à Fribourg (avec 40 participant·e·s), Bâle (100), Zurich (150), Lucerne (100), Berne (30) et Saint-Gall (20).
Selon la SRF, ce n’est qu’à la Haute école spécialisée de Suisse orientale (Fachhochschule OST) que le corps estudiantin peut se présenter sans preuve de vaccination, de test ou de guérison. Cette dernière avait pris cette décision en raison d’éventuelles difficultés à appliquer un contrôle systématique. Un un tel contrôle ne serait pas possible sur les trois sites de Rapperswil, Buchs et St-Gall avec un total de 18 bâtiments. Des mesures en matière du port du masque et de distance seraient donc plus judicieuses.
Selon Nau, il n’y a pas non plus une obligation de présenter un certificat à l’Université de suisse italienne (USI).
Dans l’Université de Bâle, le pass Covid sera obligatoire à partir du 1er novembre. A la HES de Suisse Nord-Occidentale ( FHNW), cela sera le cas à partir du 15 octobre. A la fin août, la FHNW avait voulu renoncer à l’introduction du certificat Covid. Aujourd’hui, un groupe d’intérêt collecte des signatures pour persuader la direction de l’école de revenir sur sa décision.
17 Sep 2021
La HES-SO instaure le certificat Covid dès lundi 20.09.2021. Et parce que la majorité des cours ne peuvent pas être donnés à distance, les étudiant·e·s sont indirectement obligés de se faire vacciner ou tester continuellement. Dans les cantons de Genève et Vaud les tests seront gratuits.
Selon la Tribune de Genève, «Le Département genevois de la santé indique avoir eu l’aval de Berne pour pratiquer dans les hautes écoles des tests salivaires groupés, pris en charge par la Confédération, à l’image des analyses effectuées en entreprise. Ces tests donneront l’accès aux cours, sans octroyer le certificat Covid.
Le Temps indique que les étudiant·e·s d’autres cantons peuvent s’attendre à payer 47 francs par frottis. Les 24 heures ajoute: «Rappelons que les tests Covid habituels ne seront, eux, plus gratuits dès le 1er octobre. Mais la pression est forte pour que ce délai soit prolongé par le Conseil fédéral.
L’article du Temps reprend les critique de la part de quelques étudiantes de HES genevois des décisions prises par les HES.
La Liberté indique que la FAE a décidé de ne pas s’opposer au certificat Covid. Elle s’inquiète néanmois de sa mise en place.
L’article de la Tribune de Genève parle des exigences sanitaires de la Faculté de médecine à Genève, qui vont plus loin que le reste de l’université avec l’obligation du port du masque pendant les cours.
17 Sep 2021
L’article de la NZZ résume les mesures prises par les hautes écoles universitaires zurichoises (université, ETH, HES). De nombreuses questions restent encore ouvertes, par exemple concernant des éventuelles sanctions et concernant des cours en ligne pour des personnes sans certificat.
17 Sep 2021
«Jeudi, Vaud et Genève ont annoncé que les tests salivaires resteraient gratuits pour les étudiants des hautes écoles qui ne possèdent pas de certificat Covid. Un pas que ne franchira pas le canton du Valais. […] Christophe Darbellay explique «qu’il semble que Berne pourrait décider de prendre en charge des tests préventifs poolés jusqu’à fin décembre dans les établissements du tertiaire».»
Par ailleurs, «La Haute école pédagogique du Valais (HEP) a repoussé sa rentrée d’une semaine. Elle aura donc lieu le 20 septembre au lieu du 13. La raison? La décision du Conseil fédéral d’autoriser les cantons et les hautes écoles à rendre le certificat Covid obligatoire pour les formations de niveau bachelor et master. Une position présentée le 8 septembre, ce qui ne laissait que peu de temps à la HEP valaisanne pour se retourner, d’autant plus que la position des autorités cantonales et celles des autres hautes écoles (HES notamment) n’étaient pas connues.»
16 Sep 2021
A quelques jours de la rentrée, les universités et hautes écoles se mettent au certificat covid, mais avancent en ordre dispersé. Un aperçu des mesures :
Les hautes écoles universitaires qui exigent le certificat Covid dès la rentrée :
Les universités qui maintiennent en surcroît l’enseignement à distance pour les étudiant·e·s sans certificat :
Les universités qui renoncent (partiellement) au certificat :
Tests salivaires gratuits pour les étudiant·e·s :
16 Sep 2021
Pour les hautes écoles vaudoises, le Canton de Vaud a décidé de maintenir le certificat Covid et les masques obligatoires pour l’enseignement en présentiel, et permet aux étudiant·e·s de se faire tester gratuitement pendant une période transitoire, jusqu’à fin octobre. Il s’agit de tests salivaires de groupe. Les étudiant·e·s recevront ensuite une attestation valable pour une semaine, qui leur permettra de suivre les cours en présentiel. Ce dispositif sera prêt pour début octobre. D’ici-là, les étudiant·e·s devront s’occuper eux ou elles-mêmes de leurs tests. Les cours seront diffusés en ligne en tout cas jusqu’au 15 novembre. Quant aux ateliers pratiques, ils seront accessibles sans certificat Covid, avec une obligation du port du masque. Dans ce cas, les salles seront remplies jusqu’à deux tiers de leur capacité.
16 Sep 2021
Le passe sanitaire s’impose petit à petit dans les universités et hautes écoles. Les mesures divisent et suscitent des réactions de la part de certain·e·s étudiant·e·s et associations qui expriment leur désaccord par rapport aux dispositif envisagés.
Selon le journal en ligne Watson, la messagerie Telegram «concentre en ce moment un grand nombre de chambres de discussions virtuelles à propos de la rentrée universitaire. Et il y a de tout: des groupes plus généraux composés des milliers de membres et d’autres, spécifiques à chaque établissement, qui abritent entre cinquante et plusieurs centaines de membres.»
En suisse romande, l’association faîtière et syndicat des étudiant·e·s de l’Université de Genève (CUAE) s’oppose au passe sanitaire à l’université alors que la Fédération des Étudiant·e·s Neuchâtelois·e·s (FEN) la soutient, mais uniquement pour les cours. Cette dernière demande en revanche le libre accès à la bibliothèque et aux lieux de révision. Dans le canton de Vaud, la Fédération Syndicale SUD se retrouve ce soir (le 16.09.) pour discuter de leur position.
Toutefois, les associations sont d’accord sur plusieurs points : elles demandent la gratuité des tests, une qualité de l’enseignement à distance et une prolongation du libre accès à l’université. C’est également la demande d’une pétition lancée vendredi 10.09, qui a récolté plus de 14’000 signatures à date (16.09).
Cette gratuité serait «une logistique trop complexe et pas forcément nécessaire» estime la rectrice de l’Université de Fribourg, Astrid Epiney. Elle se réfère au soutien pour les étudiant·e·s en difficultés financières, que l’université a mis en place pendant la pandémie, et confirme l’accessibilité des cours en ligne.
A la haute école spécialisée la Suisse nord-occidentale (FHNW), une «communauté d’intérêt FHNW sans certificat» demande dans une lettre adressée à la direction de retirer l’obligation du certificat. Elle met en avant que certaines personnes ne peuvent pas se faire vacciner, soit pour des raisons religieuses, de santé, ou autres.
Elischa Link, co-présidente de l’Association des associations d’étudiant·e·s suisses (VSS), appelle au dialogue. «Nous, les étudiant·e·s, n’avons pas été suffisamment entendus dans cette discussion», dit-elle. Elle demande des alternatives numériques pour les étudiant·e·s non vaccinés et souhaite également la gratuite des tests pour accéder aux cours.
16 Sep 2021
Selon Ola Söderström, professeur de géographie à l’Université de Neuchâtel, la recherche en Suisse sur le Covid-19 a été organisée «en silos» par le FNS: Un premier programme national de recherche a été lancé en 2020 dans les sciences de la vie, et un deuxième cette année dans le domaine des sciences humaines et sociales. Ola Söderström, qui a présidé de 20217 à 2020 la division sciences humaines et sociales du FNS, regrette cette division du travail. «Une épidémie est un phénomène biologique et social qui nécessite des collaborations interdisciplinaires».
14 Sep 2021
A l’Université de Genève (UNIGE) et les Hautes écoles spécialisées de Genève (HES-SO Genève), des contrôles aléatoires du certificat Covid sont mis sur pied. La mesure coûte 200’000 francs sur deux mois à l’UNIGE. A la HES-SO Genève, qui regroupe six hautes écoles et 6’200 étudiant-e-s, les coûts se situent entre 300’000 et 500’000 francs pour trois à quatre mois.
Lundi (13.09.2021), la Faculté de médecine (UNIGE), a contrôlé 500 étudiant-e-s aléatoirement. «Aucune personne n’a été refoulée», déclare la porte-parole.
Le Recteur de l’UNIGE et Président de Swissuniversities Yves Flückiger avoue avoir dû choisir «entre deux maux». Fin août, il avait déclaré qu’il serait impossible d’imposer le pass sanitaire. Il reste d’avis qu’il est impossible de contrôler toutes les entrées, mais que des contrôles aléatoires paraissent être une mesure «proportionnée et efficiente».
Pour offrir des mesures transitoires aux étudiant-e-s non-vaccinés, l’UNIGE propose des tests gratuits sur le campus jusqu’à fin octobre, pour laisser aux personnes le temps de se faire vacciner sans être pénalisées. Une unité mobile proposera le vaccin sur plusieurs sites de l’UNIGE et des HES-SO.
Par ailleurs, les enseignant-e-s de l’UNIGE ont l’obligation de rendre leurs cours accessibles pour les personnes sans certificat. Pour les HES-SO Genève «Un grand nombre de cours n’auraient aucun sens à distance, beaucoup sont axés sur la pratique, comme un laboratoire d’ingénierie ou un atelier clinique», détaille le directeur, François Abbé-Decarroux.
14 Sep 2021
Face à la décision de plusieurs établissements universitaires d’appliquer le pass sanitaire pour les cours de bachelor et de master dès le 13 septembre, une pétition signée par plus de 6’700 personnes demande le «maintien de l’accès aux études pour tous».
Ce texte dénonce qu’«en introduisant le pass COVID sur les campus, les établissements universitaires compromettent l’accès aux infrastructures éducatives et négligent ainsi bon nombre de leurs valeurs fondamentales. […] Il est impératif que les Universités et Hautes écoles garantissent un juste accès à l’éducation à l’ensemble de leurs étudiants, vaccinés ou non, et qu’elles mettent à disposition, si toutefois elles ne reviennent pas sur leur décision, un centre de dépistage gratuit au bénéfice des étudiants non-vaccinés ou dans l’impossibilité, pour des raisons médicales, de le faire.»
A l’Université de Neuchâtel, aucun centre de dépistage n’est prévu pour l’heure. Par contre, une équipe mobile proposera la vaccination dans plusieurs lieux sur le campus dès la rentrée.
14 Sep 2021
Dans le Tages-Anzeiger, un jeune étudiant de la Haute école spécialisée de Lucerne (HSLU) affirme avoir été contraint de choisir entre la vaccination et les études. Avec l’annonce de la HSLU d’imposer le certificat Covid et la fin des tests gratuits dès octobre, il a fini par choisir de se faire piquer.
« En tant qu’étudiant, je ne peux pas me permettre les dépenses supplémentaires de 90 à 130 francs par semaine pour les tests », explique l’étudiant. Selon ses propres calculs, il devrait dépenser environ 500 francs par mois pour pouvoir suivre les cours sans discontinuité.
14 Sep 2021
La journaliste de la Weltwoche Birgit Kelle accuse les universités allemandes et autrichiennes de créer une « élite de vacciné-es » en exigeant une vaccination contre le Covid pour les étudiant-e-s en médecine. Au vue de la réglementation, les non-vaccinés qui n’ont pas les moyens de se payer des autotests (qui seront payant à partir du 11 octobre), seraient alors exclus de la vie sociale, sociétale ou même professionnelle. Elle prend comme exemple un étudiant de Bade-Wurtemberg, qui a déclaré que les tests quotidiens lui coûteraient au moins 800 euros jusqu’à la fin de l’année.
13 Sep 2021
Suite à la communication du Conseil fédéral le 08.09., «swissuniversities recommande dès lors aux hautes écoles d’introduire en principe une obligation de certificat Covid pour toutes les activités qui se déroulent dans le cadre de la haute école. Ce faisant, elles tiennent compte des conditions locales et peuvent également fixer une période transitoire. L’obligation de certificat Covid doit être contrôlée de manière appropriée et proportionnée, par exemple au moyen des contrôles ponctuels.» (swissuniversities)
«Favorable à la vaccination, l’Union des étudiant·e·s de Suisse (UNES), […] ne s’oppose pas au certificat covid. Elle appelle toutefois à offrir une alternative numérique aux cours en présentiel au nom de l’accès à l’éducation et de la liberté de tendre, ou non, le bras. «Au-delà des non-vaccinés se pose aussi la question des étudiants qui n’auront reçu qu’une dose à la rentrée et qui devront patienter un mois avant de reprendre les cours en présentiel, ajoute Maxime Barthassat, membre du comité exécutif. Il va donc falloir trouver des alternatives.» L’UNES appelle aussi à la coordination pour «éviter un patchwork» de réglementations différentes.» (Le Temps)
13 Sep 2021
Voici les hautes écoles universitaires qui introduisent le certificat Covid dès la rentrée universitaire d’automne:
L’Université de Berne imposera le certificat Covid à toutes les activités qui se déroulent dans le cadre de l’Université, à l’exception de l’enseignement au niveau du bachelor et du master. L’Université de la Suisse italienne a pris une décision similaire.
Les hautes écoles universitaires qui n’ont pas encore communiqué si ou comment elles appliqueront le certificat COVID:
Etat : 13.09.2021, à 15h.
10 Sep 2021
Avec l’annonce de l’extension du certificat Covid, le Conseil fédéral laisse aux hautes écoles deux choix : le pass sanitaire, ou alors une limitation du nombre d’étudiant·e·s en présentiel aux deux tiers de la capacité des salles. «Pour la plupart des écoles, cela signifierait un retour à l’enseignement à distance pour des raisons de place, car les auditoires ne pourraient plus accueillir tous les étudiants », indique la cheffe du Département de la formation Cesla Amarelle. Pour cette raison, l’Université de Lausanne (UNIL), l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), l’Université de Neuchâtel (UNINE) ainsi que d’autres établissements romands ont opté pour la voie du pass sanitaire.
Cesla Amarelle indique qu’il n’est pas garanti qu’un enseignement à distance puisse être maintenu dans toutes les hautes écoles pour ceux et celles qui n’ont pas de certificat. L’UNIL ne s’est pas encore prononcé à ce sujet. De leur côté, l’EPFL et l’UNINE ont déclaré maintenir le système d’enseignement hybride.
Pour les étudiant·e·s de l’UNIL, le port du masque est obligatoire dans les auditoires et salles de cours. A l’EPFL, le masque n’est plus que «fortement recommandé» là où le pass sanitaire est exigé.
D’autres questions pratiques sont encore en consultation à l’interne des hautes écoles. Il s’agit de trouver un dispositif qui règle les questions concernant l’accès aux bâtiments, aux salles de cours et du système de contrôle des étudiant·e·s. Dans un interview avec la RTS, le président de l’EPFL, Martin Vetterli, déclare que les contrôles se feront par «échantillonnage aléatoire». L’option du pass sanitaire désigne pour lui «la moins mauvaise solution, […] qui nous permet vraiment de retourner vers une certaine réalité». Il clarifie également que pour le corps intermédiaire, le certificat Covid n’est pas obligatoire, manque de base légale. «Nous sommes en train de regarder quelles options on dispose de ce coté-là.»