Les allégements annoncés par le Conseil fédéral concernant l’enseignement universitaire entrent en vigueur aujourd’hui, 19.04. Les universités doivent planifier cette transition dans des délais très courts. Selon le SonntagsBlick, «il parait que les universités ont été surprises» par cette ouverture rapide. La majorité des universités souhaite introduire un modèle d’enseignement hybride (en présentiel et en ligne en même temps) pour prendre en compte les différentes situations dans lesquelles les étudiant·e·s se trouvent actuellement.
De plus, les contraintes sanitaires posent des problèmes logistiques. «Même un séminaire réunissant 30 étudiant·e·s ne pourrait en accueillir que 10 à la fois dans sa salle d’origine», note le recteur de l’Université de Genève, Yves Flückiger.
L’Université de Neuchâtel profite de la petite taille de son corps estudiantin. Contrairement à d’autres grandes universités, de nombreux cours comptent moins de 50 participant·e·s et pourront ainsi être suivis sur place assez facilement.Pour ceux qui dépassent cette limite, il y a deux cas de figure. Entre 51 et 100 participant·e·s, deux groupes d’étudiant·e·s sont formés
et l’un vient en classe les semaines paires, l’autre les semaines impaires. Au-delà de 100, l’organisation se fait au cas par cas.
l’Université de Genève, comptant près de 20 000 étudiant·e·s, maintient ses enseignements en ligne jusqu’à la fin du semestre. Pour assurer une forme de stabilité aux étudiant·e·s et enseignant·e·s, et en considérant l’impossibilité de revenir pour les étudiant·e·s étrangers.