«En amont du vote des eurodéputés, mercredi 7 février, sur les conditions d’autorisation en Europe des «nouveaux OGM», l’organisation WePlanet a orchestré sur les réseaux sociaux une campagne d’influence fondée sur la mise en avant de chercheurs favorables à la dérégulation de la diffusion de ces plantes, issues des nouvelles techniques génomiques (NGT pour New Genomic Techniques).» L’ONG a bénéficié d’un appui de l’Institut de biologie du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Selon l’article du Monde «La direction du CNRS reconnaît cependant que cette position n’est pas le fruit d’une confrontation pluridisciplinaire de points de vue.»»
Un écologue, directeur de recherche au CNRS se dit «Consterné par une prise de position publique de certains acteurs au CNRS qui prend en otage l’ensemble de l’établissement ». Une biologiste médaille de bronze du CNRS écrit qu’elle est «Assez hallucinée sur la manière de nous enjoindre de faire du lobbying et que le CNRS [relaie] textuellement les propos d’une ONG, assez nébuleuse qui plus est».
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