En l’absence d’accord institutionnel avec la Suisse, l’Union européenne pourrait riposter en ciblant les milieux de la recherche. Les discussions sur la participation du pays au prochain programme de recherche européen débuteront en effet en 2019.
Martin Vetterli, Président de l’EPFL, estime par ailleurs, que suite à la votation du 9 février 2014, la Suisse avancerait avec «une béquille qui fonctionne» et «cette fois [à présent], je ne pense pas que l’Union européenne sur le volet recherche sera […] aussi bienveillante vis-à-vis de la Suisse. Aussi parce que les Anglais sont aussi en train de négocier. C’est une très grande puissance de recherche […]». (05:58) En outre, «à l’inverse de 2014, il faut que les gens se mobilisent, il faut qu’on soit pleinement conscient de ce que cela signifie pour le domaine de la recherche et de l’innovation et de l’éducation en Suisse.»