Selon l’auteur de l’article paru dans la Weltwoche, la non-participation aux programmes européeens pour la recherche «pourrait être une chance pour renforcer la capacité d’innovation et la compétitivité, car le pays ne suivra pas le chemin des autres pays». Par ailleurs, la capacité d’obtenir autant de fonds que possible serait vu par les «politiciens de la science» comme un signe de force, comme «indicateur de compétitivité». L’auteur critique le fait que les moyens obtenus sont vu comme un signe de succès : «cela montre que nous sommes arrivé dans un royaume de bureaucratie.» De même, les résultats des recherches seraient (comme dans le FNS) rarement en évalués. Il serait «plus populaire» de faire des pronostiques sur l’impact du programme Horizon 2020 sur le PIB et sur la création d’emplois, un impact qui est difficile à vérifier. D’ailleurs, les demandes de fonds seraient demanderaient trop de bureaucratie, ce qui serait inefficace et demanderaient trop d’effort. La décision sur ce qui est digne de financement serait prise dans des structures qui rappellent ceux des cartels. Dans le cas d’une exclusion de la Suisse, les chercheur·e·s auraient l’opportunité d’être plus autonomes et efficaces. Des coopérations internationaux seraient toujours possibles, seraient plus flexibles et la pensée non-conventionnelle aurait peut-être plus d’influence.