La ministre estonienne de l’éducation et de la recherche Mailis Reps a été interviewée au sujet des obstacles dans la négociations d’un plus grand programme de recherche. «Durant la présidence estonienne de l’Union européenne, un des objectifs était de montrer l’impact de la recherche et de l’innovation sur l’économie, la société et la politique européenne. La moyenne des investissements de l’UE dans la recherche et l’innovation a été stagnante à 2,03% et nous voulons construire un soutien politique pour atteindre la cible des 3%. […] Il est important que la sélection et la participation aux partenariats européens en matière de recherche et innovation soient plus ouvertes et transparentes dans le futur programme FP9 (qui fait suite à Horizon 2020 en 2021). Si nous continuons nos politiques, nous risquons d’avoir un paysage financier fragmenté et des «clubs fermés», dans lesquels les pays ou les institutions en réseau trouvent qu’il est difficile d’y entrer. [De plus,] je crois que le programme cadre est un des meilleurs moyens d’utiliser le budget de l’UE. Il présente une excellente valeur ajoutée pour l’UE, un des plus grands retours sur investissement comparé aux autres programmes, et il crée la coopération pour la recherche et l’innovation à travers les frontières d’une manière que les états membres ne pourraient jamais faire seuls. En même temps nous devons continuer à travailler en interne pour augmenter l’efficacité et l’impact de ces investissements. J’ai peur que dès que Horizon 2020 se terminera, il y ait de plus en plus de propositions pour de nouveaux partenariats dans la recherche et l’innovation.»