Antonio Loprieno, Président de l’Académie suisse des sciences, aimerait qu’il soit plus simple de licencier des professeur-e-s: «Une certaine flexibilité dans les relations de travail avec les professeur-e-s serait bénéfique pour la qualité et permettrait de corriger des inconvénients.» Suite à un cas de mobbying et d’abus de pouvoir, l’ETH a récemment, pour la première fois, licencié une professeure d’astronomie, mais cette dernière fait recours à cette décision. La difficulté de résilier s’est également manifesté à l’Université de Zurich qui voulait licencier le Conseiller UDC Christoph Mörgeli. La question de licenciement se discute également à la Conférence des Hautes écoles suisses swissuniversities, qui travaille sur une prise de position.
Cela dit, la préoccupation d’Antonio Loprieno n’est pas de pouvoir résilier le contrat en cas de méconduite, mais plutôt pour augmenter la perméabilité du système académique suisse afin de rester flexible par rapport aux besoins de la société. Cet argument est mal reçu parmi les enseignant-e-s d’université.