«Depuis l’automne dernier, le programme Virtual Exchange permet aux étudiant-es de l’UNIGE de suivre gratuitement des cours en ligne donnés par des universités partenaires en Europe et en Amérique du Nord.»
23 Sep 2022
23 Sep 2022
«Depuis l’automne dernier, le programme Virtual Exchange permet aux étudiant-es de l’UNIGE de suivre gratuitement des cours en ligne donnés par des universités partenaires en Europe et en Amérique du Nord.»
8 Sep 2022
Le CEO du CESEM (Centre suisse d’électronique et de microtechnique) Alexandre Pauchard regrette l’exclusion suisse du programme de recherche Horizon Europe. «Cette exclusion a surtout eu des conséquences sur la recherche quantique et l’aérospatial. La faillite annoncée en août de l’entreprise Syderal, qui fabriquait des équipements pour l’industrie spatiale, ou l’ouverture en Autriche d’un centre de Recherche et développement d’ID Quantique, un spécialiste suisse du cryptage de données par cryptographie quantique, sont des exemples des conséquences de cette exclusion.
Il salue l’engagement du Secrétariat pour l’éducation, la recherche et l’innovation (SEFRI) qui s’est déclarée prête à s’engouffrer dans la brèche et à soutenir financièrement les instituts de recherche et les projets concernés. «C’est un premier pas important, mais qui ne doit pas être le seul. […] Certes, les chercheurs suisses pourront à l’avenir faire avancer des projets avec l’UE – mais uniquement ceux qui ont un « Technology Readiness Level » (TRL) bas. […] Il faut cependant une stratégie à long terme pour soutenir ces domaines technologiques décisifs pour l’avenir, avec un financement à la hauteur des enjeux. Tous nos voisins européens libèrent actuellement d’énormes moyens financiers dans le domaine de la recherche quantique. […] D’une manière générale, il est également très important que nous restions actifs dans l’industrie et dans les associations académiques, tous domaines de recherche confondus.
31 Août 2022
Après quinze mois d’immobilisme dans le dossier sur l’accord institutionnel entre la Suisse et l’Union européenne (UE), une nouvelle initiative populaire veut «définir les bases de la politique européenne de la Suisse et obliger le Conseil fédéral à entamer immédiatement des négociations afin de clarifier les questions institutionnelles». Lancée officiellement par Opération Libéro, l’Union des étudiant-es de Suisse (UNES) fait notamment partie du comité d’initiative.
Dans une interview, le coprésident d’UNES, Maxime Barthassat explicite les raisons pour lesquelles l’union s’est ralliée derrière l’initiative. L’UNES souhaite notamment que la question d’Erasmus soit davantage discutée. «Dans les médias, il n’y en a que pour Horizon Europe. Même les représentants des hautes écoles ne parlent pas assez d’Erasmus. En intégrant ce comité, nous voulons remettre le mot «Erasmus» dans la tête des gens. Tout en sachant qu’il est lié à Horizon. Avoir accès au programme de recherche européen est bénéfique pour les étudiants, car il rend les universités suisses plus attractives.»
30 Août 2022
« À l’occasion de la visite du président israélien Isaac Herzog en Suisse, le FNS et l’Israel Science Foundation (ISF) ont signé une déclaration d’intention commune. Pour Matthias Egger, président du Conseil national de la recherche, il s’agit d’une avancée significative : « Cet accord marque le début d’une coopération durable et prometteuse entre nos deux organisations de financement. » »
29 Août 2022
Dans un article de la Sonntagszeitung, la rédactrice au Palais fédéral, Camilla Alabor critique le comportement du Conseil fédéral face à l’impasse dans les relations avec l’Union européenne (UE). Alors que la société civile tente de faire avancer les choses, avec notamment le lancement d’une pétition de la part d’Opération Libero demandant au Conseil fédéral de négocier avec Bruxelles, «le Conseil fédéral ne montre aucun empressement à s’asseoir à nouveau à la table des négociations».
Elle rappelle qu’avec l’exclusion du programme de recherche européen Horizon Europe, les universités et les EPF perdent non seulement les postes de directions de projet, mais également les chercheur·euses qui quittent la Suisse pour continuer leurs projets dans les pays de l’UE.
«Le problème ne se situe pas à Bruxelles, mais à Berne : il faut un débat honnête sur le fait que la Suisse doit elle aussi faire des compromis. Cela permettrait au pays d’aller plus loin que d’explorer, de préciser et d’intensifier encore une fois» propose-t-elle.
24 Août 2022
«Une solution temporaire doit voir le jour pour pallier la non-association à Horizon Europe. Par 10 voix contre une, la Commission de la science du Conseil des États plaide pour la création d’un fonds visant à stabiliser le pôle de recherche suisse, limité à 2027 et servant à financer la coopération internationale dans le domaine de la recherche et encourager l’excellence scientifique de la recherche suisse. Berne n’a en effet toujours pas obtenu une association au programme européen. Les négociations sont en suspens, rappelait hier la commission dans un communiqué.»
18 Août 2022
La Grande-Bretagne engage des démarches juridiques contre l’Union européenne (UE) pour régler la question de la coopération en matière de recherche. Concrètement, elle reproche à l’UE de ne faire aucun effort pour concrétiser l’association de la Grande-Bretagne à Horizon Europe, qui est pourtant explicitement réglé dans l’accord de libre-échange et de coopération signé par les deux partis fin 2020.
Londres a maintenant demandé des «consultations formelles» avec Bruxelles dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’accord de libre-échange. Si les parties ne parviennent pas à s’entendre, Londres pourra faire appel à un tribunal arbitral qui déterminera s’il y a eu rupture de contrat.
La Suisse se trouve dans une situation similaire avec l’UE. Toutefois, contrairement à la Grande-Bretagne, la elle n’a aucune garantie contractuelle de participation à Horizon Europe. L’accord sur la recherche entre la Suisse et l’UE ne crée pas de droits juridiques comparables.
De toute façon, le Conseil fédéral n’a pas accès au mécanisme de règlement des différends prévu par l’accord commercial sur le Brexit. La Suisse et l’UE tentent de régler les différends au sein du comité mixte, où les cas politiquement délicats sont rarement résolus. Seul l’accord-cadre créerait un nouveau mécanisme de règlement des différends pour les accords de marché.
17 Août 2022
«Une fois de plus, la Suisse procrastine dans le dossier européen. La Commission de politique extérieure (CPE) du Conseil des Etats a certes beaucoup parlé d’Europe, mais sans rien décider en ce mardi 16 août. Elle est cependant déterminée à peser sur le rapport que rédigera le Conseil fédéral à propos de ses relations avec l’UE d’ici à la fin de l’année.»
16 Août 2022
« Chaque année, la publication du classement de Shanghai électrise les milieux académiques. Sans surprise, les universités américaines, à commencer par Harvard, qui conserve son statut de numéro un depuis dix-huit ans, caracolent en tête. En Suisse, on oscille entre satisfaction et amertume.»
Le recteur de l’Université de Genève analyse les résultats dans la Tribune de Genève.
15 Août 2022
Il y a plus d’un an, la Commission européenne informait que suite à l’échec des négociations sur l’accord-cadre, la Suisse n’allait pas pouvoir participer pleinement au programme européen de recherche Horizon Europe. Depuis, les appels pour une ré-association se sont multipliés. Cantons, entreprises, universités ainsi que plusieurs pays membre de l’Union européenne (UE) ont souligné que sans une association rapide à Horizon Europe, la place de la recherche suisse devra payer des lourdes conséquences sur le long-terme. Selon l’article du Matin Dimanche, il est probablement déjà trop tard pour une telle ré-association, étant donné que les grands appels d’offres pour les projets les plus ambitieux du programme doté de 95 milliards d’euros ont déjà eu lieu. Comme la secrétaire d’État à la formation, la recherche et l’innovation, Martina Hirayama, le disait en printemps: «La valeur ajoutée d’une association dépend, bien sûr, du moment où l’on est associé.»
Cette résignation se fait également sentir auprès des parlementaires. «Continuer d’essayer d’être associé n’a plus de sens. Horizon Europe est déjà trop avancé. On discutera sans doute de notre participation au prochain programme qui commence en 2027», affirme le conseiller national Roland Rino Büchel (UDC/SG).
Tout de même, ce lundi 15.08., la Commission de politique extérieure du Conseil des Etats (CPE-E) se réunit pour examiner deux interventions du Conseil national. Il s’agit d’une part d’une initiative parlementaire qui vise à contraindre le Conseil fédéral, par le biais d’une loi, à clarifier les «règles institutionnelles pour la poursuite et la facilitation des relations avec l’UE». D’autre part, il s’agit d’une motion qui demande au Conseil fédéral de prendre des mesures urgentes pour garantir l’accès menacé aux programmes mentionnés.
8 Août 2022
Depuis l’exclusion suisse du programme de recherche européen Horizon Europe, les scientifiques s’alarment d’une perte d’importance du site de recherche suisse et une «fuite des cerveaux» vers les pays de l’Union européenne (UE). A travers l’exemple du jeune neurobiologiste Adrian Wanner de l’Institut de recherche Paul Scherrer, la RTS met en lumière les conséquences pratiques de cette exclusion pour les jeunes chercheur·euse·s suisses.
Adrian Wanner a récemment dû refuser une bourse renommée du Conseil européen de la recherche (ERC) doté de deux millions et demi d’euros suite à l’exclusion Suisse de Horizon Europe. C’est surtout le grand prestige de cette distinction internationale qui est perdu, explique Adrian Wanner. Depuis, le Fonds national suisse a refusé une première fois son projet, en disant qu’il était trop ambitieux. «Cette attitude quelque peu conservatrice, qui est celle de nombreuses agences nationales de financement, est difficile pour une recherche compétitive et orientée vers l’avenir», redoute le jeune chercheur.
28 Juil 2022
Il y a un an, l’Union européenne (UE) a rétrogradé la Suisse au rang de «pays tiers non associé» en raison de l’échec de l’accord-cadre. La Neue Zürcher Zeitung (NZZ) examine l’ampleur de cette décision pour la place scientifique suisse dans un article.
L’article rapelle que actuellement, les participant·es aux projets en Suisse peuvent participer à environ deux tiers des projets collectifs. Cependant, ce chiffre est à relativiser. Premièrement, les chercheur·euses des institutions suisses restent exclus des projets individuels, entre autres des prestigieuses subventions du Conseil européen de la recherche. Deuxièmement, ils et elles sont exclu·es de la direction des projets collectifs. Et troisièmement, les participant·es suisses aux projets ne sont pas financés par Bruxelles, mais désormais directement par Berne. Les dépenses prévues pour les mesures transitoires et complémentaires qui ont dû être prises s’élèvent déjà à 1,2 milliard de francs.
Concernant l’avenir de la place scientifique Suisse, Yves Flückiger, recteur de l’Université de Genève et président de l’association faîtière des hautes écoles Swissuniversities parle d’un «processus d’érosion».Il indique que plusieurs entreprises à Genève et à Zurich qui sont actives dans le domaine quantique et dans les sciences de la vie et qui développent maintenant de nouveaux champs d’activité et des centres de compétences en dehors de la Suisse. Les hautes écoles font état de quelques scientifiques qui sont partis en France, en Allemagne, en Autriche ou en Belgique avec leurs bourses ERC – ou qui envisagent de partir.
28 Juil 2022
«Quatre universités suisses, celles de Lausanne, Genève, Bâle et Zurich, ont rejoint des alliances entre les hautes écoles européennes, a annoncé le 27 juillet la Commission de l’UE. Cette initiative vise à renforcer la compétitivité de l’enseignement supérieur du continent. […] En 2019 et 2020, les établissements helvétiques ont été exclus de cette initiative, car la Suisse ne fait pas partie d’Erasmus +, le programme d’éducation de la Commission européenne. En 2021, Bruxelles a décidé d’autoriser la participation des pays tiers faisant partie de l’accord de Bologne.»
27 Juil 2022
Le Royaume-Uni a publié les détails de son « Plan B » alternatif à Horizon Europe. Il est divisé en deux parties. La première est constituée de « mesures de transition », destinées à stabiliser la recherche si le Royaume-Uni décide de ne plus attendre l’association, mais avant de lancer une alternative à part entière. L’engagement le plus important est la promesse de financer tous les participants britanniques aux consortiums d’Horizon Europe dont les conventions de subvention sont signées avant le 31 mars 2025.
En outre, le Royaume-Uni injectera de l’argent dans une série d’autres programmes existants pour amortir le choc d’une non-association à Horizon Europe. Ainsi, des fonds supplémentaires seront alloués à divers programmes d’innovation, dont le réseau mondial Eureka, afin d’aider les entreprises britanniques à maintenir les liens existants avec leurs partenaires européens. Il y aura également un « fonds de stabilisation des talents et de la recherche » pour soutenir les revenus des universités qui sont particulièrement touchées par la perte des fonds d’Horizon Europe.
L’alternative à long-terme comprendra ce qui sera effectivement une version britannique du Conseil européen de la recherche (CER). En outre, les collaborations mondiales entre chercheurs-euses seront soutenues, notamment par un financement continu permettant aux chercheur-euses britanniques de rejoindre les consortiums d’Horizon Europe en tant que participants de pays tiers.
27 Juil 2022
Suite à l’échec de l’accord cadre, la Suisse a été rétrogradée au rang de pays tiers non associé du programme de recherche Horizon Europe par l’Union européenne (UE). Actuellement, les chercheur-euses et les innovateur-ices de Suisse peuvent toujours participer à environ deux tiers des appels d’offres d’Horizon Europe. Les projets sélectionnées ne sont plus financés par la Commission européenne, mais directement par le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI). 710 millions de francs sont mis à disposition pour les années 2021/22. Un montant supplémentaire de 490 millions de francs est disponible pour l’encouragement de projets individuels (comme les ERC-Grants) et pour les chercheur-euses qui ne peuvent plus participer à Horizon Europe. D’un point de vue financier, les chercheurs-euses suisses ne sont donc pas plus mal lotis qu’en cas d’association avec l’UE.
Cependant, la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) révèle que l’exclusion concerne avant tout des domaines stratégiques importants dans lesquels l’UE vise l’autosuffisance, comme la recherche quantique par exemple. Le projet macQsimal en est une illustration très concrète. Ce projet fait partie du programme européen Quantum Flagship. Il a pour objectif de développer des horloges atomiques miniaturisées. Lancée en 2018 par le CSEM à Neuchâtel, le prototype est prêt à passer l’étape de la commercialisation. Plusieurs partenaires européens comptent sur ces horloges pour avancer leurs propres projets. Seulement, depuis l’exclusion, le projet du CSEM n’est plus poursuivi, faute de manque de financement. Le CSEM espère maintenant obtenir un soutien financier de la part du SBFI pour passer cette dernière étape.
25 Juil 2022
A Bruxelles, de nombreux·euses diplomates et fonctionnaires européen·nes prennent leurs vacances d’été. Le dossier Suisse-UE sera donc lui aussi au repos jusqu’à la session d’automne. Mais le second semestre pourrait être décisif, surtout pour la recherche suisse. De plus en plus de voix s’élèvent en effet dans le monde politique de l’Union européenne (UE) pour réclamer une association de la Suisse a programme de recherche européen Horizon Europe. La Liberté a retracé les prises de paroles récentes de politicien·nes et fonctionnaires de l’UE urgeant une réassociation rapide de la Suisse à Horizon Europe.
18 Juil 2022
«À Genève, les universités privées profitent de la réputation internationale de la ville pour séduire les étudiants. Une enquête, lancée par le Geneva Observer en mai puis prolongée par la RTS, dénonce certaines de ces institutions qui délivreraient des diplômes non reconnus par la Confédération.»
13 Juil 2022
Dans un article du Heidi.News, la journaliste Sarah Sermondadaz revient sur la conférence de presse organisée le 7 juillet 2022 à l’occasion du retour de Maryna Viazovska et Hugo Duminil-Copin de Helsinki, ou les deux lauréat·es se sont fait décerner la prestigieuse médaille Fields. Lors de l’évenement, le recteur de l’Université de Genève, Yves Flückiger, le président de l’EPFL Martin Vetterli, et les conseiller·ères d’Etats Anne Emery-Torracinta et Frédéric Borloz ont tenu des discours sur l’excellence des institutions de recherche helvétiques.
Malgré ces distinctions, les milieux universitaires sont inquiets depuis l’exclusion de la Suisse du programme de recherche européen, Horizon Europe. «Ce sont de précieuses collaborations internationales qui passent désormais sous le nez de la recherche suisse, toute excellente qu’elle soit… Nul ne peut être champion s’il joue seul à domicile, répètent depuis un an les milieux universitaires. Et l’on craint que, si les positions politiques restent inflexibles sur ce dossier, l’heure ne soit plus aux célébrations de troisième mi-temps dans dix ans, mais à la gueule de bois.» argue la journaliste.
11 Juil 2022
Le mouvement Opération Libero a presenté son texte d’initiative pour surmonter le blocage entre la Suisse et l’Union européenne (UE) concernant l’accord-cadre. Le mouvement, majoritairement composé par des jeunes, exige que le gouvernement Suisse soit obligé de négocier et de conclure un accord avec l’UE.
Pour le moment, aucun parti gouvernemental soutien l’initiative. Cependant, Opération Libero peut compter sur le soutien de l’Union des étudiant-e-s de Suisse (UNES). »Les délégués de notre association ont des positions politiques divergentes. Mais nous sommes tous d’accord sur cette question : la jeune génération a besoin de toute urgence d’une solution à la question européenne. C’est pourquoi nous soutenons cette initiative», explique Maxime Barthassat, membre du comité. Pour l’UNES, c’est la participation au programme d’échange Erasmus+ qui est au premier plan. Selon le journal, depuis l’exclusion, les séjours dans une université à l’étranger sont devenus «beaucoup plus onéreux», avec pour conséquence que seuls les étudiant-es privilégié-es pourraient encore se l’offrir.
1 Juil 2022
«Le nouvel entretien entre Livia Leu et la Commission européenne jeudi n’a pas permis de percée sur les relations bilatérales. La faute à Bruxelles, selon la secrétaire d’Etat, qui est aussi repartie sans bonnes nouvelles sur Horizon Europe.»