La non-association à Horizon Europe pourrait avoir un effet disproportionné sur des domaines tels que l’informatique, l’ingénierie et les sciences de la vie, qui sont le moteur de l’innovation en Suisse, selon une analyse de la participation du pays au programme précédent, Horizon 2020. Ce dernier n’a joué qu’un rôle mineur dans les sciences sociales, l’économie, les sciences humaines et la médecine, avec moins de 5 % des auteurs reconnaissant le financement de l’UE.
L’analyse réalisée par Christian Rutzer, directeur adjoint du Center for International Economics and Business de l’Université de Bâle, se fonde sur les données de la base de données de citations Scopus, qui couvre plus de 35 000 revues.