L’Université de Bâle (UNIBAS) doit économiser et a sacrifié une première chaire. Avant tout, les sciences humaines («Geisteswissenschaften») sont mises sous pression. Selon Urs Hafner, historien et journaliste pour la NZZ, écrit que déjà aujourd’hui, la main d’œuvre nécessaire et la relève scientifique manquantes sont importées de l’étranger sur le marché du travail. «Sur la durée, cela ne peut constituer une solution. Si la Suisse souhaite conserver sa position de pointe en tant que «place d’innovation», elle ne doit pas rétrograder ses hautes écoles, mais doit plutôt penser à un développement.» En regardant les discussions dans d’autres cantons tels que Lucerne, Fribourg et Zurich, il était à craindre que l’exemple de Bâle fasse école. Certains voix traiteraient volontiers l’université comme un genre d’entreprise, qui doit gérer son budget de manière autonomie, et demandent la suppression des branches «inutiles» de sciences humaines et sociales. Il s’agirait d’une ingérence dans l’autonomie de l’université et dans sa liberté de scientifique.
13 Déc 2017