Une double page dans l’édition du weekend du 24 heures se penche sur la politique mémorielle de l’UNIL concernant le titre décerné à Benito Mussolini de doctorat honoris causa. L’article principal révèle que «pendant près de vingt ans, la justice et la police suisses vont [traquer] de manière systématique les opposants potentiels dénoncés par le régime fasciste.»
L’article met également en évidence la tenue du colloque international Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937) du 7 au 8 novembre 2024 à l’UNIL.«Le retour de la question du doctorat de Mussolini au cœur de l’Université aura permis un rebond de l’attention» ouvrant de larges champs de recherches. «Longtemps, rares étaient les chercheurs travaillant en Suisse sur le fascisme italien.»
Un deuxième encadré retranscrit une interview avec la responsable du Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE) de l’UNIL, Nadja Eggert. Elle explique «qu’il n’existe pas de base légale qui permette de retirer le titre» et que «Mussolini a été honoré en connaissance de cause». Finalement, elle conclut que «comprendre les mécanismes de 1937, c’est aussi veiller à ne pas les répéter et comprendre le présent.»
La RTS consacre un sujet du 12h45 à l’actualité, donnant la parole à la responsable de l’exposition Olga Canton Caro, ainsi qu’à l’historien Marc Perrenoud.