Dans une lettre ouverte adressée au recteur de l’UNIL, Frédéric Herman, l’ANPI (association antifasciste dotée d’une section à Genève) «demande à nouveau un geste fort sur le campus en l’honneur de Jean Wintsch [(1880-1943), professeur, rare opposant connu au doctorat de 1937]. Avec un argument solide: les experts éthiques de l’UNIL avaient également appuyé l’idée de renommer un espace «pour contrebalancer» l’honneur fait au dictateur, avançant le nom du professeur Wintsch, libertaire proche des milieux anarchistes. L’ANPI a déjà récolté les signatures de 116 noms de la société civile et poursuit désormais sa pétition en ligne.»
«Mais l’UNIL pour sa part répond déjà par la négative. L’idée d’honorer Jean Witsch «a été examinée dans le cadre plus large de nos réflexions sur la mémoire institutionnelle. À l’issue de cette analyse, la direction a choisi de privilégier d’autres formes d’actions»».