65 % du secteur de l’enseignement supérieur de la Grande Bretagne refuse d’investir au moins en partie dans des entreprises de combustibles fossiles, et que des dotations d’une valeur de plus de 17,6 milliards de livres sterling sont désormais hors de portée des entreprises. Cette somme colossale est principalement due aux importants portefeuilles d’investissement de l’université d’Édimbourg, ainsi que des universités d’Oxford et de Cambridge et de leurs collèges constitutifs, qui se sont tous au moins partiellement désengagés.
La campagne Fossil Free, active depuis 2013, a été menée par des étudiants, qui affirment qu’il ne devrait pas être acceptable que des établissements d’enseignement et de recherche investissent dans des entreprises responsables du réchauffement climatique.
Les étudiants ont entrepris une série de méthodes de campagne, allant des pétitions rassemblant des milliers de signataires, au lobbying auprès de la direction des universités, en passant par l’éducation politique et l’action directe non violente, y compris l’occupation de bâtiments universitaires.
La première institution à annoncer son désinvestissement a été l’université de Glasgow, en 2014. Aujourd’hui, la plupart des universités britanniques ont déclaré publiquement qu’elles ne financeraient pas les combustibles fossiles. La campagne fera pression sur les 53 universités restantes pour qu’elles désinvestissent.