L’association Queer*z milite au sein de l’EPFZ pour une meilleure intégration des personnes transgenre. Ses principales revendications sont la mise en place de toilettes et de vestiaires neutres ainsi qu’une troisième option dans les choix de genre dans les formulaires.
En réponse, certaines mesures ont déjà été prises : le changement de genre et de prénom sur la carte d’étudiant·e a été rendu possible et des toilettes au genre neutre seront intégrées aux nouveaux bâtiments. La Rectrice, Sarah Springman, a également rencontré les membres de Queer*z.
Ce mouvement étudiant s’inscrit dans une vague de remise en cause de la binarité des genres et de la démédicalisation des personnes transgenre, la transidentité ayant été enlevée de la liste des maladies psychiques de l’OMS il y a un an. D’après le Transgender Network Switerland (TGNS), la communauté trans* compterait entre 40’000 et 160’000 personnes en Suisse.
La réalité de vie d’une personne transgenre est ensuite racontée. L’université y est décrite comme le premier lieu de sociabilité entre personnes transgenres, mais également comme un lieu où il y a parfois quelque malaise, notamment dans les douches communes.