Une étudiante en 2ème année de médecine à l’Université de Lausanne témoigne de son épuisement psychique dû aux conditions de travail liés à l’enseignement à distance. Elle déplore le «manque de flexibilité d’une direction qui protège l’institution – en gérant ses immatriculations – au détriment des étudiant-e-s. […] «Que l’institution ne réfléchisse qu’en termes de validité et qualité du diplôme, c’est une bombe à retardement, un mauvais calcul. Il y aura un trou dans la promotion 2025, à cause des burn-out. En fait, j’ai l’impression de vivre Koh-Lanta: le dernier qui reste debout a gagné.»»
Selon Hannah Wonta, secrétaire générale de la FAE, à cela s’ajoute un «renvoi de balle entre la direction et les facultés, qui ont une grande liberté. […] Cela provoque un discours frustrant et des communications tardives qui génèrent beaucoup de stress.»