Dans les 163 années d’histoire de l’EPFZ, aucun·e professeur·e n’a jamais été destitué·e. Face aux récents cas de harcèlement de doctorant·e·s dans l’institution, le vice-recteur pour le doctorat Antonio Togni est interviewé sur la politique de l’EPFZ. Ce dernier estime que partout dans les recherches à haut niveau, la dépendance des doctorant·e·s à leur directeurs·trices de thèse est énorme. «Si ceux-ci se comportent moralement de façon inacceptables, les doctorants sont démunis [face à des professeurs très puissants], […] malgré des mécanismes de contrôle et points de contact en place». Il estime par ailleurs que des plaintes qui semblent anodines, comme ceux sur le travail le week-end, peuvent cacher d’autres problèmes plus sérieux. «Nous ne pouvons pas nous permettre de banaliser les choses».
29 Août 2018