Depuis l’exclusion du programme de recherche de l’Union européenne (UE), les chercheurs·euses suisses sont confrontés à de multiples défis. Plusieurs d’entre eux et elles se sont fait exclure de leurs propres projets Horizon. Pour éviter cela, certain·e·s coordinateur·ices de projets ont alors décidé de quitter la Suisse pour s’installer dans un pays associé à Horizon. «C’est comme une érosion, une lente spirale négative», déclare le président de l’association des hautes écoles Swissuniversities, Yves Flückiger à ce sujet.
Selon la NZZ am Sonntag, l’espoir de la part des chercheurs·euses suisses repose actuellement sur le soutien des pays particuliers, membres de l’UE. La communauté de recherche Suisse espère que ces derniers s’engagent auprès de la Commission européenne pour que le pays puisse être ré-associé à Horizon.
La présidente du Conseil Européenne pour la recherche Maria Leptin regrette la non-association de la Suisse au programme Horizon Europe, mais dit qu’en ce moment, il lui semble peu probable qu’elle soit re-associée prochainement.
En attendant, la Suisse travaille également sur un plan B au cas où l’association n’aboutirait pas. Le Conseil fédéral a chargé le SEFRI d’examiner, si nécessaire, des mesures complémentaires et de remplacement en plus des mesures transitoires déjà intensivement en cours. Des discussions ont été menées avec Israël et les États-Unis au sujet d’une coopération approfondie en matière de recherche.