«Vouée dans un premier temps à disparaître du cursus vaudois de l’École de culture générale, la matière est maintenue. Dans une certaine mesure.»
10 Juin 2021
10 Juin 2021
«Vouée dans un premier temps à disparaître du cursus vaudois de l’École de culture générale, la matière est maintenue. Dans une certaine mesure.»
29 Sep 2020
Plusieurs articles parus dans le NZZ am Sonntag discutent de la réforme des gymnases et de l’avenir de la maturité fédérale. Un groupe d’enseignant-e-s de toutes les disciplines scolaires se réunira prochainement afin de discuter de l’avenir de la maturité suisse. Le nouveau programme d’études qui doit être mis en œuvre d’ici 2023 relève des questions centrales sur le niveau de la maturité et des conséquences de certaines failles pour les universités. Des enseignant-e-s dans plusieurs disciplines témoignent de lacunes importantes dans les connaissances de base de leurs étudiant-e-s en première année, spécialement d’un manque accru de maîtrise de l’expression écrite. Le défi reste d’assurer une maturité qui prépare les futurs étudiant-e-s aux exigences universitaires. Plusieur-e-s expert-e-s exigent que les maturités deviennent plus exigeantes.
Franz Eberle, spécialiste des gymnases, affirme par exemple que «les conditions de réussite à l’examen doivent être affinées, notamment en ce qui concerne la capacité générale d’étude des diplômés». Il pourrait imaginer la création d’un test d’aptitude aux études universitaires qui évaluerait les compétences de base en mathématiques, la première langue nationale et en anglais, qui devraient tous être passés pour l’admission aux études universitaires.
30 Avr 2020
Evoquant des problèmes en terme de sécurité sanitaire et d’égalité des chances, le Canton de Genève annonce la suppression des examens de maturité.
«Ainsi, l’obtention des certificats et des maturités gymnasiales se fera sur la base des résultats du premier semestre. Les élèves ayant rempli les conditions de passage à cette période ont la garantie d’obtenir leur titre.
Pour les élèves en échec, des sessions de rattrapages seront organisées en juin. Ils devront passer toutes les matières prévues dans les examens finaux et obtenir des résultats équivalents aux normes de passage habituelles.»
29 Avr 2020
Le Conseil fédéral a annoncé mercredi après-midi que les cantons ont le droit de ne pas maintenir des examens de maturité. [Les cantons romands, à l’exception de Fribourg, aimeraient annuler ces diplômes.]
Yves Flückiger, Président de swissuniversities et Recteur de l’Université de Genève, craint pour la valeur des diplômes de maturité, il espérait le maintien des examens. Il avait plaidé pour une adaptation plutôt qu’une annulation, et que la décision s’applique à tous les cantons.
29 Avr 2020
Alors que dans certains cantons, les épreuves écrites de maturité seront probablement annulés, les universités suisses auront dans tous les cas l’obligation juridique d’accepter tout-e candidat-e détenteur-ice d’une maturité gymnasiale suisse.
Rectrice de l’Université de Fribourg, Astrid Epiney ne partage pas l’opinion du Président du Conseil des EPF, Michael Hengartner, qui regrettait dimanche l’annulation éventuelle des examens de maturité. En effet, si les épreuves écrites enseignent une certaine rigueur aux étudiant-es, il faudra attendre de connaître les décisions détaillées des cantons quant aux modalités de réussite pour se faire un avis.
27 Avr 2020
Plusieurs cantons aimeraient renoncer aux examens de maturité. Le Président du Conseil des EPF, Michael Hengartner, serait déçu si les examens de maturité n’avaient pas lieu. «Les examens ajoutent la touche finale à la maturité. […] La maturité écrite apporte une valeur ajoutée considérable aux futurs étudiants.» swissuniversities reste convaincu que le gouvernement fédéral et les cantons trouveront une bonne solution, comme le dit son président Yves Flückiger, qui est également recteur de l’Université de Genève. «Si le gouvernement fédéral décide qu’aucun examen ne sera organisé, les universités l’accepteront», déclare-t-il.
22 Avr 2020
Dans sa lettre au Conseil fédéral, la Conférence des directeurs de l’Instruction publique (CDIP) demande l’annulation des examens de maturité oraux et de laisser le choix aux cantons d’organiser ou non des examens écrits.
Les cantons qui renonceraient aux examens devraient se fonder sur les notes d’expérience, afin de garantir la qualité et l’équivalence des diplômes finaux.
21 Avr 2020
«Les gymnasiens sont les derniers à ne pas être fixés sur leur sort, et le temps presse: dans plusieurs cantons, les sessions commencent début juin. Une pétition a été lancée dimanche par des étudiants de tous les gymnases du canton de Vaud. Elle compte à ce stade plus de 800 signatures. Elle demande au Conseil fédéral d’annuler les examens.»
3 Avr 2020
27 Mar 2020
Outre la facilité avec laquelle les écoles privées se sont adaptées à la crise du Covid-19 grâce à leurs moyens financiers, cet article du Temps rapporte l’annulation des examens du baccalauréat international. Les élèves seront cependant «diplômés quand même grâce à des évaluations régulières.»
25 Mar 2020
Le journal allemand Die Zeit détaille le dilemme auquel font face les gymnases allemands au sujet de la valeur des certificats de maturité (Abitur) s’il étaient délivrés cette année. La question de leur future valeur inquiète. De plus, l’inégalité de la situation est particulièrement problématique. En effet, l’enseignement à distance ne fonctionne pas partout aussi bien et creuserait les inégalités préexistantes. En outre, les états fédéraux («Bundesländer») ne prennent pas les mêmes mesures, certains maintiennent les examens alors que d’autres les repoussent.
Le 24 Heures expose la situation quant aux examens du post-obligatoire, de maturité et des CFC dans le canton de Vaud. Cesla Amarelle annonce: «il y a deux scénarios, soit on les annule, soit on les repousse. Nous attendons des décisions au niveau fédéral pour communiquer sur l’ensemble de ces examens.» Dans le même sens, La Liberté rapporte le souhait de la conseillère de parvenir à une solution harmonisée entre les cantons pour la formation post-obligatoire.
Schweizer Bauer rapporte la même attente de la part des domaines professionnels davantage concernés par les CFC.
En France, «le suspense reste entier pour le bac», rapporte Les Echos.
6 Mai 2019
À Genève, le Département de l’instruction publique (DIP) a confirmé que l’école privée Moser vient d’obtenir la reconnaissance définitive de la maturité cantonale.
Cette décision prend place suite à une période d’observation de trois ans où les examens de l’institution ont été passés à la loupe par des experts cantonaux, et que le plan d’étude, les grilles horaires et certains contenus de cours ont été adapté.
Pour le directeur Alain Moser, il s’agit d’une grande victoire, «C’est historique en Suisse romande, après des années de travail et d’engagement.»
27 Mar 2019
À l’Université de Bâle, certains enseignant·e·s partagent leurs inquiétudes au sujet du «manque de connaissance [du français] à leur niveau» des étudiant·e·s alémaniques. Pour cela, ils ont décidé d’écrire une lettre commune au département bâlois de l’éducation car, selon eux, «Les objectifs d’apprentissage fixés par l’école alémanique ne sont pas atteints. De sorte que les étudiants accusent un retard d’au moins deux ans.»
12 Nov 2018
Afin de mieux répondre aux futurs défis de formation, notamment dans le domaine de la digitalisation, l’enseignement des mathématiques va être profondément réformé pour y intégrer celui de l’informatique dans le Canton de Vaud. La cheffe du département de la formation Cesla Amarelle a lancé ces jours-ci une vaste consultation des milieux intéressés dans l’objectif de renforcer l’attrait et les compétences des «profils matheux». Le niveau actuel des élèves vaudois en mathématiques serait notamment souvent considéré comme insatisfaisant tant de la part d’entreprises que du point de vue du taux d’échec en première année à l »EPFL.
Des syndicats s’inquiètent en revanche de cette réforme, craignant une baisse de la dispense d’heures d’enseignement de mathématiques au profit des sciences informatiques.
20 Août 2018
L’Ecole Moser de Genève va obtenir cet automne 2018 la reconnaissance de la maturité cantonale, au terme d’un long processus. Dans le canton de Vaud en revanche, ce dossier ne serait «pas une priorité». Selon la Conseillère d’État Cesla Amarelle (PS, VD), «la priorité du canton de Vaud dans le secondaire II, c’est d’œuvrer à une revalorisation de la formation professionnelle. Le moment n’est donc pas favorable à une ouverture de la maturité vaudoise aux écoles privées puisque ce domaine est déjà largement couvert par une offre publique diversifiée et de qualité. C’est une question de cohérence politique. Par ailleurs, le partenariat avec les écoles privées existe. Elles sont plusieurs à offrir le cursus du baccalauréat international indispensable à l’attractivité du canton vis-à-vis des sociétés étrangères. Cet équilibre fonctionne à satisfaction.»
23 Juil 2018
Selon le récent rapport 2018 sur l’éducation en Suisse, de plus en plus de Suisses sont diplômé·e·s des hautes écoles. Par ailleurs, le pourcentage des personnes suivant des formations continues est le plus élevé du monde et le nombre de publications scientifiques a quadruplé dans les dernières 30 années.
10 Juil 2018
Le taux l’abandon d’études au gymnase et à l’université diffère fortement d’un canton à l’autre. Il est particulièrement haut à Genève et dans le Canton de Vaud. Ceci serait en partie du aux procédures d’entrée au gymnase, estime Stefan Wolter, Directeur du Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation.
9 Juil 2018
Rudolf Strahm, économiste et anciennement Conseiller nationail (PS) Monsieur Prix, conteste les propos d’Antonio Loprieno, Président des Académies suisses des sciences, concernant une nécessité d’augmenter le taux d’élèves au gymnase de 20 à 30%. Le marché du travail convoiterait plus les diplômé·e·s des HES que ceux/celles des universités, car «ils/elles apportent des compétences pratiques pour l’emploi et proches de la production». Selon lui, la pénurie de professionnels qualifiés est le résultat de d’une maturité qui donne trop d’importance aux langues, ce qui résulte en trop d’étudiant·e·s en psychologie, sciences politiques, histoire, histoire de l’art et ethnologie. « Seul une petite partie d’entre eux peuvent travailler dans leur métiers.» Il plaide d’ailleurs pour la formation de plus de médecins, informaticiens, microbiologistes et ingénieurs.
9 Mai 2018
La Conférence des directeurs·trices de gymnase a lancé une révision de la maturité suisse. Les compétences de base, avant tout l’allemand [en Suisse romande le français] et les mathématiques seront renforcées et davantage de possibilités de choix en lien avec les futures orientations des études seront offertes. Le Vice-Président pour l’éducation à l’EPFL, Pierre Vandergheynst, souhaite mettre l’accent sur la promotion des compétences sociales et de la créativité dans tous les domaines où «l’Homme est supérieur à l’ordinateur». Par ailleurs, les Recteur·trice·s des gymnases demandent unanimement que les futur·e·s enseignant·e·s ne proviennent pas des HES ou autre, notamment dans les domaines comme l’informatique, la chimie et le sport. La connaissance du cadre universitaire serait la prémisse pour une bonne coopération entre universités et gymnases.
3 Oct 2017
Peter Bonati, chercheur en éducation, met en question la qualité de la maturité gymnasiale en Suisse. Selon son étude, les plans d’études ne sont pas assez harmonisés et les compétences transversales, entre autres, ne sont pas suffisamment bien enseignées. Par ailleurs, seuls 40% des gymnasien·ne·s remplissent les exigences minimales sur ce point.