Selon un sondage de l’Association suisse des étudiant-es en médecines, 34% des étudiant-es en médecine après leur première expérience pratique n’envisagent pas de d’exercer dans leur profession. Cela pose problème, de point de vue humain pour ces jeunes, financier (120’000 CHF par an) pour les contribuables, mais aussi par rapport au manque de médecins qui est déjà important.
«De quoi inciter les universités à immerger leurs étudiant-es dans la pratique plus vite et plus longtemps. L’objectif est de tout faire pour que les étudiant-es aient envie de devenir généraliste. […] Les universités doivent faire des compromis, […] pour que les jeunes gardent l’amour du métier. L’idée c’est de revoir certaines conditions de travail, par exemple les heures supplémentaires, pour ne pas dégoûter les médecins fraîchement diplômés, et plusieurs universités mettent sur pied des mentors qui vont accompagner les étudiant-es, jusqu’à les aider dans leurs choix de carrière pour éviter que le charme ne se rompe.» (RTS : La Matinale)
Dans un encadré du 20 Minutes un jeune médecin témoigne de la surcharge de travail pendant son premier emploi et conclut: «C’est dangereux pour toutes les personnes impliquées».