Selon le journaliste de la NZZ, il est temps que la Suisse se tienne en garde contre la Chine et sa politique «agressive» d’expansion qui ignore quotidiennement les conventions des droits humains dans plusieurs domaines, dont la recherche académique n’est pas exempte.
Le gouvernement chinois se serait notamment servi de collaborations internationales entre hautes écoles, par exemple en recherche fondamentale, pour mener de l’espionnage. C’est ce que conclut la base de donnée «unitracker.aspi.org.au.zu», menée par le groupe de réflexion «Australian Strategic Policy Institute» (ASPI). Celle-ci montre la connexion qui existe entre les hautes écoles chinoises et l’Armée, les violations des droits humains et l’espionnage. Les universités suisses devraient donc périodiquement vérifier que leurs chercheur·e·s ne soient pas involontairement victime d’exploitation par l’appareil de sécurité chinois.