Les sanctions de l’Occident envers Poutine touchent également les étudiant-e-s russes en Suisse. Depuis que la Russie s’est distancée des systèmes de paiement occidentaux, il est devenu impossible pour ces étudiant-e-s d’accéder à leurs économies russes ni de recevoir de l’argent de leur famille.
Comme de nombreuses institutions universitaires, l’Université de Zurich (UZH) a mis en place des structures d’aide pour les étudiant-e-s ukrainien-ne-s. Les étudiant-e-s peuvent désormais être transférés sans formalités à l’université, les taxes d’études leur sont dispensés et ils et elles peuvent obtenir des bourses. En revanche, une telle aide n’existe pas pour leurs homologues russes inscrit-e-s à l’UZH. Leur soutien se limite à deux offres, qui sont aussi ouvertes à tous les autres membres de l’université, notamment le conseil psychologique pour surmonter les événements traumatisants et une offre de crédit de transition sans intérêt.
Par ailleurs, l’Université de Zurich fait partie du programme Scholars at Risk, qui offre une place aux chercheur-euse-s menacé-e-s dans leur pays. Mais les dissident-e-s russes ne peuvent pas simplement entrer en Suisse dans le cadre de Scholars at Risk. Le service de presse de l’université précise que cela se limite aux personnes qui ont un statut officiel de réfugié-e.