Les prochaines élections européennes façonneront la politique future de l’Union européenne (UE), néanmoins une réelle possibilité existe pour les partis anti-UE de remporter suffisamment de sièges pour venir perturber les travaux législatifs. En effet, une victoire de ces derniers pourraient s’ériger en choc pour le monde de la science. D’après Jan Palmowski, Secrétaire général de la Guilde, «Nous avons besoin d’un nouveau Parlement qui soit prêt à défendre la science contre les exigences budgétaires concurrentes. Si les populistes sont à la hausse, cela pourrait avoir de graves conséquences pour le soutien du Parlement à Horizon Europe.»
À cela, Kurt Deketelaere, Secrétaire général de la Ligue des universités européennes de recherche, ajoute que, «Nous souhaitons un parlement qui soit un fort promoteur d’une politique de la recherche et de l’innovation basée sur l’excellence, convenablement financée et ouverte sur le monde, et ce, certainement aussi pour les États non membres avec lesquels l’UE a historiquement des liens forts […] Mais je ne sais pas si c’est garanti pour le moment. »