10 Mai 2024
Thème: science citoyenne
2 Mar 2023
Enfants et chercheurs développent des visions pour un monde durable
« À quoi pourrait ressembler la vie dans une économie circulaire ? L’Empa et la Haute école pédagogique de Saint-Gall (PHSG) veulent développer, en collaboration avec des enfants doués, des visions pour un avenir durable et les consigner dans un livre illustré pour enfants. Les visions combinent la créativité des enfants et l’expertise des chercheurs.»
21 Avr 2022
La science citoyenne
La science mise de plus en plus sur la participation de bénévoles pour faire avancer des questions de recherche. Les hautes écoles zurichoises sont pionnières dans le domaine de la «science citoyenne». En 2017, l’Université de Zurich (UZH) et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich (EPFZ) ont créé le Citizen Science Center Zurich afin d’accueillir les contributions de la part de chercheur·euse·s amateur·ices. Il s’agit d’analyser des images satellites par exemple pour estimer les dégâts causés par des catastrophes naturelles, ou d’évaluer la communication sur les médias sociaux. Selon la directrice du centre Maria Rosa Mondardini, la citizen science est un outil puissant, car il permet d’effectuer les tâches pour lesquelles l’intelligence artificielle s’y prête moins.
De plus, mener des projets de recherche en collaboration avec la population permettrait aux citoyen·nes impliqué·es de mieux comprendre comment se déroule le processus scientifique. Ainsi, la science citoyenne peut servir comme outil de communication et de compréhension entre la science et la population.
2 Déc 2021
Méthodes pour tisser le dialogue entre scientifiques et citoyen-ne-s
«La crise sanitaire a mis en lumière le fossé entre la communauté scientifique et le grand public. A l’heure des théories du complot et de la méfiance à l’égard des progrès technologiques, il est plus que nécessaire de bâtir une société de la connaissance.»
Le Monde présente, entre autres, l’Espace Mendès France, qui, dans la lignée de sa démarche d’éducation populaire, «expérimente des ateliers pour apporter la science au plus près du terrain» et un programme de dialogue entre chercheur-e-s et lycéen-ne-s (le Pacte mondial des jeunes pour le climat). Dans un article, Véronique Kleiner, médiatrice scientifique, parle de sa stratégie pour atteindre un public d’agriculteurs-rices ou de familles du cru pour des événements de médiation scientifique: «Nous faisons de la science sans en avoir l’air.»
22 Sep 2021
Penser le populisme scientifique
Stéphane Van Damme, professeur d’histoire des sciences à l’Ecole normale supérieure de Paris, développe le terme «populisme scientifique», couramment utilisé pour dénoncer différents activistes scientifiques omniprésents dans l’espace public, dans le contexte actuel.
16 Août 2021
Nouveau site web pour réunir les études cliniques des HUG et de l’UNIGE
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et la Faculté de médecine de l’Université de Genève (UNIGE) se dotent d’un site web pour y réunir l’ensemble de ses recherches. Le site recherche.hug.ch a comme premier objectif de pouvoir mieux communiquer avec les participant·e·s d’études cliniques.
«Participer à une étude clinique signifie contribuer au développement de la science médicale, mais aussi potentiellement bénéficier de traitements nouveaux en échange de données de santé. Les bénéfices mais aussi les risques doivent impérativement être exposés aux volontaires au préalable», déclare l’initiatrice du projet, Nadja Elia, qui travaille pour l’UNIGE et pour les HUG en tant qu’anesthésiologiste.
2 Août 2021
La popularité grandissante de la « citizen science »
La science citoyenne, en anglais « citizen science » est de plus en plus populaire en Suisse. Selon une nouvelle étude de l’Université de Zurich, jusqu’à 48% des Suisses s’intéressent à participer à des projets de recherche en tant que volontaires en collaboration avec des chercheur-euse-s. Ainsi, les projets se multiplient. En avril dernier par exemple, l’institut de recherche Agroscope a envoyé un millier de pantalons et de sachets de thé à des volontaires qu’ils devaient enterrer dans leur jardin pour mesurer la qualité du sol en fonction de la décomposition. Souvent, l’engagement est profitable à la communauté scientifique ainsi qu’aux citoyen-ne-s même, comme démontre l’exemple du registre suisse de la sclérose en plaques. Depuis 2016, elle documente la propagation nationale de la SEP et la qualité de vie des patient-e-s – avec l’aide des personnes concernées qui remplissent des questionnaires sur leur expérience de la maladie chaque dix mois.
6 Nov 2018
Scientifiques : « retour dans la tour d’ivoire ! »
Selon un journaliste de la NZZ, l’idée que tout·e citoyen·ne pourrait devenir chercheur·euse serait un leurre qui mettrait en danger l’activité scientifique. D’après lui, depuis les années 1980, une crise de confiance en l’institution scientifique aurait eu lieu et aurait contraint les chercheur·euse·s à entrer en dialogue avec la société. Cependant, comme toute profession, l’activité scientifique impliquerait des compétences spécifiques dont ne pourraient bénéficier que les personnes ayant reçu une formation spécialisée.
L’auteur de l’article juge qu’il est impossible que la science citoyenne mette des citoyen·ne·s chercheur·e·s à égalité avec des chercheur·e·s professionnel·le·s. La popularisation des sciences serait une idée séduisante, mais les sciences devraient veiller à ne pas perdre leur indépendance en se popularisant.
12 Juin 2018
Les projets en sciences citoyennes se multiplient
Des scientifiques du monde entier ont partagé leur expérience dans le domaine des sciences citoyennes (projets intégrant le public et la recherche) lors de la Conférence internationale de l’European Citizen Science Association (ECSA), organisée la semaine dernière (3 au 5 juin 2018) à Genève. Les sciences participatives, dont les projets se multiplient, combleraient un vide, en s’appuyant sur les savoirs de la population. Selon Bruno Strasser, Directeur du laboratoire Bioscope de l’Université de Genève et historien des sciences, «les chercheurs profitent de la dispersion des humains sur de grandes surfaces, de leur temps libre et de leur volonté de participer pour récolter des données. Il s’agit d’un partenariat».
2 Oct 2017
Science citoyenne – un «système de milices» pour les sciences?
Le chroniqueur Servan Grüniger estime «La recherche scientifique souffre du fait qu’elle est entièrement conçue, réalisée et évaluée par des universitaires. En particulier dans les sciences humaines et sociales, cela peut compromettre la pertinence et validité des résultats de recherches. […] La Science citoyenne pourrait rendre la recherche plus variée et complète de point de vue du contenu et méthodologie. […] Les scientifiques-citoyen·ne·s sont trop souvent une main-d’œuvre gratuite qui assume du travail de forçat académique. » Il plaide pour une science de milice, à l’image du parlement de milices.
La NZZ a créé un débat de lecteurs sur la question, si la science citoyenne devrait être mieux encouragée et rémunérée, comme suggéré par Servan Grüniger.
29 Août 2017
La science citoyenne à l’Université de Zurich
L’Université de Zurich crée un centre pour la science citoyenne. Pour faire face aux doutes de certain·e·s chercheur·e·s, Daniel Wyler, professeur à l’Université de Zurich, a lancé la rédaction de directives, qui permettent d’assurer la qualité des données collectées par des bénévoles. D’autres points traités concernent l’infrastructure, des accords bien définies avec les bénévoles quant à leur reconnaissance dans les publications et la question de protection de données. Ainsi, les projets de sciences citoyennes auraient la possibilité d’obtenir des fonds FNS, sous condition qu’ils soient partenaires d’institutions scientifiquement reconnues.
21 Mai 2017
Pourquoi la science donne de faux espoirs
Des chercheur·euse·s aux journalistes, la communication peut prendre le pas sur les résultats de recherches scientifiques et promettre la prochaine révolution fondamentale dans un domaine d’études. Mais l’amplification des promesses commence avec les chercheur·euse·s mêmes, qui ont tendance à exagérer la portée de leurs résultats, estime Alain Kaufmann, responsable de l’interface sciences – société à l’UNIL. Tributaires d’une vision très utilitariste de la science, ils doivent souvent préciser l’impact attendu des travaux pour certaines demandes de financements (les ERC par exemple), ce qui conduit à une inflation des promesses afin d’obtenir des financements. Le risque est de créer « un fossé » entre les attentes du public et l’état réel des connaissances. Les concepts de sciences citoyennes et de recherche participative pourraient amener une solution, en faisant découvrir au grand public la véritable pratique scientifique dans toute sa complexité, estime Bruno J. Strasser, historien des sciences à l’UNIGE.
16 Mai 2017
Le cours de science peut produire des résultats concrets
Alors que la Confédération finance la recherche énergétique à hauteur de centaines de millions de francs, certain·e·s scientifiques dénoncent les tentatives de la part des milieux politiques de s’approprier les recherches scientifiques ou de les influencer, notamment lorsque les études sur des sujets politiquement controversés contredisent leurs buts. Pour Ralph Eichler, ancien président de l’EPFZ, «chaque scientifique estime différemment les faits et les risques, en fonction de ses expériences et de ses préférences. La science ne peut ainsi pas orienter les décisions politiques de manière parfaitement neutre.»
2 Mai 2017
Un jeu vidéo pour faire avancer la recherche scientifique
3 Avr 2017
Un jeu invite à traquer les accents de Suisse romande… pour aider la science
Des linguistes de l’Université de Zurich étudient la perception des accents en Suisse à travers un jeu mis en ligne cette semaine, dans lequel les participant·e·s doivent essayer d’associer des accents à une région. Les données collectées serviront à déterminer dans quelle mesure les gens sont capables de reconnaître un accent ou quels indices les y aident.