La recherche espagnole a connu une fuite de cerveaux considérable depuis la crise financière de 2008. Entre 2011 et 2016, plus de 5’000 postes de recherche ont été coupés. Beaucoup de scientifiques ont quitté le pays et les conditions de travail précaires ont découragé des jeunes talent à entamer cette carrière.
Un projet de réforme législative «permettra aux jeunes chercheur-e-s d’obtenir des contrats permanents, la reconnaissance de l’expérience acquise à l’étranger et de nouveaux droits du travail. Dans le même temps, les dépenses publiques consacrées à la recherche seront augmentées.»
Concrètement les chercheur-e-s en post-doc auront la possibilité d’obtenir un contrat sur six ans. Ensuite, ils-elles auront l’occasion d’obtenir un certificat «qui leur aidera à obtenir une position permanente.»
Par ailleurs la réforme reconnait pour la première fois les employé-e-s pour la recherche de santé. La santé avait été considérée être une affaire régionale et n’avait pas eu sa place dans la politique nationale pour la recherche.
«Tout cela rapproche l’Espagne des objectifs de l’UE pour la relance de la recherche, qui ont été définis par la Commission européenne en 2020 dans un plan de relance de l’Espace européen de la recherche (EER).»