«Pour faire face aux conséquences économiques de la crise du coronavirus, l’UNIGE et la HES-SO Genève simplifient et renforcent leur dispositif d’aide aux étudiant-es pour mieux répondre à leurs besoins.»
8 Juil 2020
8 Juil 2020
«Pour faire face aux conséquences économiques de la crise du coronavirus, l’UNIGE et la HES-SO Genève simplifient et renforcent leur dispositif d’aide aux étudiant-es pour mieux répondre à leurs besoins.»
7 Juil 2020
29 Juin 2020
«Les études dans une haute école suisse exigent généralement un degré élevé de mobilité des étudiants. swissuniversities considère que c’est une erreur de supprimer l’«AG Junior pour étudiants» à prix réduit et demande à l’Alliance SwissPass de reconsidérer sa décision.»
15 Juin 2020
«Le Covid-19 s’est invité brutalement dans les séjours de mobilité des étudiants. Et menace la rentrée de cet automne. Bloqués au loin, rentrés en catastrophe ou jamais partis, ils témoignent.»
10 Juin 2020
Des milliers d’universitaires et certaines grandes organisations scientifiques du monde entier cesseront leurs travaux le 10 juin dans le cadre d’une prise de position mondiale contre le racisme dans le domaine scientifique.
Selon Scientific American, cette grève est organisée par un groupe de personnes du CERN («Particles for justice»), qui s’est auparavant engagé pour la place des femmes dans les métiers STEM.
8 Juin 2020
«Avec la pandémie de coronavirus, les scientifiques sont passés au premier plan. Qu’ils soient interrogés sur leurs recherches par les médias, ou qu’ils mènent des activités bénévoles de vulgarisation sur les réseaux sociaux, les chercheurs ont gagné une exposition inédite. Une attention souvent positive, mais qui s’accompagne aussi de sa contrepartie négative: harcèlement, lorsqu’il ne s’agit pas de menaces de mort. De part le monde, plusieurs en ont fait les frais.»
5 Juin 2020
«Confinement oblige, bon nombre de jeunes scientifiques, tels que les post-doctorants – en majorité embauchés en contrat à durée déterminée –, craignent de ne pas pouvoir mener à bien leurs projets de recherche. Les universités considèrent plusieurs options de prolongation.»
15 Mai 2020
À l’Université de Lausanne, les modalités de prolongation des contrats temporaires du corps intermédiaire présentées le mardi 12 mai ne suffisent pas, selon les signataires d’une pétition lancée le jour même en réaction à l’annonce de ces adaptations.
La réaction de M. François Bussy ainsi que la situation à l’UNIL et dans d’autres universités suisses sont décrites, tout comme les opinions d’ACIDUL et de la faîtière suisse des associations du corps intermédiaire, actionuni-der Schweizer Mittelbau.
8 Mai 2020
«Le Comité gouvernemental de la HES-SO a décidé sur proposition du Rectorat de créer un dispositif d’aide d’urgence de 1,7 million de francs pour soutenir les étudiant-es impactés financièrement par la pandémie. Ce soutien financier vise à éviter la précarisation de leur situation et à leur permettre de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions. […] Ce dispositif d’aide d’urgence est financé par les cantons partenaires de la HES-SO.»
27 Avr 2020
Suite au harcèlement sexuelle d’une doctorante, l’Université de Bâle a pris certaines mesures pour éviter que cela se reproduise à l’avenir. Un lieu d’accueil en cas d’atteinte à l’intégrité a été ouvert durant le semestre d’automne 2019. Un nouveau poste à 60% a été ouvert pour cela. Andrea Bauer, l’employée en charge du poste fait le point: parmi les 31 signalements déjà faits, 22 cas ont déjà été réglés. Pour la plupart, une discussion avec une ou deux des parties suffit. Il s’agit surtout de conflits de collaboration, d’encadrement ou de comportements non-professionnels. Il n’y a pour l’heure pas de cas de harcèlement sexuel.
Pour lutter contre ceci, l’Université de Bâle a également renforcé les contrôles du respect des accords entre doctorant-es et professeur-es. Un nouveau règlement au sujet de l’intégrité personnelle est d’ailleurs en cours d’élaboration.
27 Avr 2020
L’Université de Zurich a mis en place un fond d’aide financière « de pandémie » allant de 1’000 à 6’000 CHF. Cette aide peut être obtenue par les étudiant-es pour payer leurs loyers, des frais de santé ou assurer leurs conditions de vie de base. Les prêts allant jusqu’à 3000 CHF ne doivent pas être remboursés. Au-dessus de cela, aucun intérêt n’est pratiqué. L’Université a pour l’heure mis 300’000 francs à disposition.
3 Avr 2020
Le quatrième épisode d’Histoire vivante intitulé La Peur donne la parole à Marc Dupuis, ancien Président de l’association ACIDUL de l’UNIL. Il fait état du milieu académique, sujet à une pression de compétitivité et de concurrence énorme.
«En temps qu’étudiant, la masse de travail a prodigieusement augmenté, comme les conditions d’études […] et la quantité de travail pour subvenir à ses besoin a monstrueusement évolué.»
A propos du FNS il avance: «Il y a un déficit de compétences managériales et quelques fois même une absence de vision d’ensemble.»
Le parcours et les obstacles rencontrés durant une carrière académique sont ensuite décrits. Le système de ranking – classement des universités – et la «volonté de garder certains privilèges de la part des personnes qui sont en haut de la pyramide» sont dénoncés.
Par ailleurs, il décrit la crainte des doctorant-es de se plaindre auprès de l’institution compétente. Cela serait plus efficace de passer par une justice externe.
24 Mar 2020
Une initiative de deux étudiants de l’ETH Zurich vise à faciliter l’engagement d’étudiant-e-s par des hôpitaux pendant l’épidémie COVID-19.
600 étudiant-e-s se sont déjà inscrites sur la plateforme, qui est en ligne depuis le 23.03. Le traitement et l’affectation des étudiants aux différents hôpitaux est effectué par une «Task-Force» de coordination des hôpitaux.
19 Mar 2020
La pandémie de COVID-19 perturbe la recherche. Le Fonds national suisse soutient les scientifiques au mieux dans la mesure du possible. Il continue de payer les salaires du personnel employé au sein des projets qu’il finance et tous les frais y afférents via les hautes écoles jusqu’au terme officiel du projet. Ceci vaut également lorsqu’il est par moment impossible de travailler dans ces hautes écoles. En ce qui concerne l’encouragement de projets, il reporte le délai de soumission des requêtes au 8 avril 2020.
16 Mar 2020
«Le personnel d’enseignement et les étudiants sont solidaires avec le personnel de santé pour faire en sorte de pallier, s’il le faut, les cas de maladie. Les écoles d’infirmières HESAV et La Source, ainsi que la Faculté de biologie et médecine prévoient un système de soutien aux institutions sanitaires.»
Plusieurs hôpitaux suisses engagent alors des étudiant-e-s, entre autres pour des tâches administratives.
27 Fév 2020
19 Fév 2020
Les universités sont confrontées à la tâche difficile de défendre un puissant droit à la liberté académique et de prendre des mesures énergiques lorsqu’un individu va trop loin, en particulier s’il se livre à des attaques personnelles.
Dans son enquête, The Guardian a rencontré plusieurs universitaires, persuadés que leurs comptes Twitter ou Facebook sont surveillés par leur université. Plusieurs auraient reçu des demandes explicites de suppression de message peu élogieux de la part de leur établissement.
19 Fév 2020
Pour Katia Rost, Sociologue à l’Université de Zurich, le politiquement correct dans les universités américaines devient discriminatoire et contribuait de manière significative à la radicalisation de la société. «Aujourd’hui, certains moyens me rappellent plutôt le terrorisme moderne.»
18 Fév 2020
Débat entre Yves Flückiger, recteur de l’UNIGE, président de swissuniversities, Ola Söderström, président de la division Sciences humaines et sociales du FNS, Verity Elston, responsable conseil en carrières, doctorat et postdoctorat au Graduate Campus de l’UNIL, et Céline Guérin, docteur en neurosciences, sur la question s’il y a trop de doctorant-e-s en Suisse, si leur encadrement est d’une qualité suffisante et s’il y a besoin de ces personnes hautement spécialisées sur le marché de travail.
Verity Elston estime que les compétences acquises pendant le doctorat sont reconnues sur le marché de travail, et que ce profil est de plus en plus recherché.
Quant à la pression de publier que ressentent beaucoup de chercheur-e-s (le «publish or perish»), Ola Söderström explique que le FNS est considéré pionnier, en mettant en place l’application de la Déclaration de San Francisco, qui vise à sortir d’une logique purement quantitative où c’est le facteur d’impact qui est le critère d’évaluation d’une personne lors d’un recrutement au profit d’une évaluation qualitative de la recherche par des pairs.
Yves Flückiger avance qu’il faudrait dès le départ du doctorat expliquer «les règles du jeu» d’une carrière académique, mais que les directeurs-trices de thèse devraient également «être plus présent» et se sentir plus responsables du devenir de leur docorant-e-s. Par ailleurs, il juge qu’il serait intéressant de mieux valoriser le succès des ancien-ne-s doctorant-e-s encadrés par les directeurs-trices. Il faudrait, par ailleurs, songer à limiter le nombre de doctorant-e-s par professeur-e suite à une sélection au départ plus stricte, comme cela se fait par exemple à l’Institut d’études politiques de Paris. En réponse, Ola Söderström dit que la Suisse ne forme pas trop de cheurcheur-e-s, mais qu’il vaudrait la peine de mettre en place un mentorat des doctorant-e-s par des personnes qui ne sont pas leurs supérieur-e-s hiérarchiques. En outre, selon lui, il n’y a pas encore assez de «postes intermédiaires» stables du type «tenure track».
18 Fév 2020
A l’occasion de l’émission Forum sur la question «La Suisse forme-t-elle trop de chercheurs?», Heidi a rediffusé un article initialement publié le 23 septembre 2019, qui constate un nombre croissant de doctorant-e-s formés en Suisse, «ce qui accroît la pression sur le système et accentue la précarité.» En 2018, l’Académies suisses des sciences avait déjà identifié trois mesures prioritaires:
Les universités n’auraient pas pris position sur ce rapport. L’article résume «lors qu’elles ne rencontrent pas de problème de relève, les institutions scientifiques suisses ont-elles intérêt à revoir leur fonctionnement?»