Jusqu’à 50% des titulaires de doctorat se lancent dans une carrière académique, cependant, vingt ans après l’obtention du doctorat, seuls 5% des docteur·e·s ont un poste stable à l’université. Par ailleurs, les détenteurs·trices· d’un doctorat en sciences exactes et naturelles ont du mal à décrocher un emploi, en particulier les femmes. Selon Denis Billotte, Secrétaire général de la Conférence universitaire de Suisse occidentale (CUSO), « les jeunes docteurs ressentent plus de difficultés que les jeunes diplômés de master à obtenir un poste de travail. Mais après un an, le taux d’emploi des titulaires d’un doctorat est meilleur que celui des détenteurs d’un master. » Il suggère de s’inspirer de l’expérience de certains pays voisins qui ont introduit des doctorats industriels, réalisés dans le cadre de partenariats entre entreprises et universités.