«Active à l’EPFL, l’association Polyquity a été sanctionnée, après l’organisation d’une conférence jugée «partisane» sur la question palestinienne. Les membres du comité n’en reviennent pas.»
6 Mai 2024
6 Mai 2024
«Active à l’EPFL, l’association Polyquity a été sanctionnée, après l’organisation d’une conférence jugée «partisane» sur la question palestinienne. Les membres du comité n’en reviennent pas.»
26 Avr 2024
«L’association étudiante «Palestine» a été inaugurée mercredi à l’Université de Lausanne. Problème, elle utilise le nom «Unil» dans sa communication. Inquiets du profil militant de cette dernière, des signataires juifs écrivent au rectorat. Qui leur a répondu.»
16 Avr 2024
Le Rectorat de l’Université de Fribourg a récemment retiré sa reconnaissance en tant qu’organisation estudiantine à la Marxist Society Fribourg (MSF). Cette décision, prise à l’unanimité, se justifie par la violation de certaines règles universitaires, selon les dirigeants de l’Alma mater. Une conférence en février aurai servi à recruter de nouveaux membres pour le Parti communiste révolutionnaire (PCR). «Le fait que nos étudiants s’engagent politiquement ne pose aucun problème, détaille Marius Widmer, porte-parole de l’Université. Mais ce n’est pas la tâche d’une institution publique comme une université de contribuer proactivement à la fondation d’un parti politique en mettant à disposition ses locaux.»
10 Avr 2024
Le département d’architecture de l’EPFZ a été objet de nombreuses critiques à cause d’un climat de «haine d’Israël» qui y règnerait. Une des dernières critiques adressées à l’EPFZ concernait l’invitation de l’activiste français Léopold Lambert, qui, selon la NZZ, «ne fait pas mystère sur les réseaux sociaux de sa haine d’Israël, de ses sympathies pour le Hamas et de son mépris pour ses otages, qu’il appelle par dérision «colons».» Monsieur Lambert aurait dû tenir une conférence à l’EPFZ le 10 avril, mais la direction de l’EPFZ a décidé de l’annuler parce que «il n’était pas clair si Lambert était «prêt à se distancer de manière crédible et suffisamment explicite de la violence» […]. La liberté de recherche et d’expression […] est un «bien particulièrement digne de protection». C’est pourquoi [la direction de l’EPFZ a] discuté de possibles manifestations alternatives avec discours et contre-discours.»
«[Monsieur] Lambert a lancé une lettre de protestation ouverte à l’EPF sur le site Internet de son magazine «Funambulist», dans laquelle il parle de «censure» et reproche à l’EPF d’avoir cédé à la pression de médias «de droite» comme la NZZ.»
26 Fév 2024
D’ici à 2032, deux nouveaux bâtiments sont prévus pour le campus de l’Université de Genève et un «student center». Le recteur Yves Flückiger explique: «Nous avons constaté que beaucoup d’universités disposent d’un lieu qui réunit l’ensemble de leurs activités culturelles, sportives et associatives. Des espaces qui favorisent les rencontres et les échanges et que nous imaginons prendre place là où se situe actuellement le pavillon provisoire qui jouxte le bâtiment d’Uni Mail. Ce Student Center pourrait voir le jour d’ici à 2032 ou 2033.»
22 Déc 2023
10 Nov 2023
La tension dans les grandes universités américaines continue de croître. Actes antisémites en augmentation, manifestations sur les campus, «affiches montrant les visages des 240 otages israéliens et étrangers aux mains du Hamas […] arrachées» et dénonciations sur internet, la situation se péjore.
«Lundi, Elizabeth Magill, la présidente de l’Université de Pennsylvanie, a fait état de messages antisémites visant plusieurs employés et annoncé qu’elle avait saisi le FBI. Vendredi dernier, l’Université de Cornell […] a annulé tous les cours […]» après qu’un étudiant ait proféré des menaces de mort à l’encontre de toutes les personnes juives qu’il croiserait sur le campus.
Différents acteur∙trices n’appartenant pas au monde académique s’en mêlent. L’Anti-Defamation League a «[lancé une] permanence juridique pour les étudiants juifs» après qu’un sondage ait révélé que «56% des étudiants juifs ne se sentaient pas en sécurité sur leur campus.» Les donateur∙trices mettent la pression aux universités et retirent leur soutien. «La Floride, dirigée par le candidat républicain Ron DeSantis, a demandé à toutes les universités de l’Etat à bannir […]» le groupe «étudiants pour la justice en Palestine» (SJP).
Certaines des associations estudiantines qui avaient signé une lettre ouverte propalestinienne juste après l’attaque du Hamas se sont aujourd’hui rétractées. «Les dirigeants académiques ont été sommés de se positionner pour se distancier de leurs propres étudiants, ce qu’ils ont fini par faire. Certains professeurs craignent au contraire que de telles prises de position, car elles risquent de réduire les espaces de débats.»
8 Nov 2023
«Récemment, […] des échanges ont eu lieu entre des élèves de l’EPFL et sa direction afin que celle-ci prenne acte du climat de tension sur le campus, où les rapports de nombre entre les étudiants musulmans ou chrétiens moyen-orientaux et les étudiants juifs ou israéliens sont, comme partout, fortement déséquilibrés. »
«Des affiches annonçant une conférence intitulée «Intifada jusqu’à la victoire» accueillie dans les murs de l’Université de Genève; une manifestation co-organisée par le syndicat SUD Etudiant·e·s et Précaires à Lausanne en soutien à la Palestine; un appel des étudiants de la HEAD (Haute Ecole d’art et de design) à ce que leur direction cesse tout programme d’échange avec les universités israéliennes: les campus des hautes écoles et universités romandes sont le lieu de mobilisations pro-palestiniennes très marquées.»
Du côté de la Suisse alémanique, les rectorats ont pris le parti «d’interdire les rassemblements en soutien à la Palestine» pour éviter que les manifestations ne dégénèrent. (Le Temps)
7 Nov 2023
Cette année encore, «[l]es étudiants en médecine genevois se déshabillent pour la bonne cause dans leur calendrier nu, en vente dès ce mardi.»
«Réalisé par l’association Les Saturnales, composé d’étudiants de 3e année de bachelor en médecine humaine, médecine dentaire et sciences biomédicales, le traditionnel calendrier est vendu cette année au profit des associations No Difference et Peak.»
«[…] Il a aussi pour vocation de permettre aux étudiants de se mettre dans la peau de leurs futurs patients en dévoilant leur corps. «Loin d’être une démarche à connotation sexuelle, écrit l’association, cette initiative vise à faire ressentir la vulnérabilité des patients lors de consultations médicales.»» (24 Heures)
3 Nov 2023
Un professeur de psychologie a tendu le micro à une étudiante de l’université de Zurich afin «[…] qu’elle puisse faire sa diatribe politique au nom de l’organisation MSZ […]», l’association estudiantine marxiste de Zurich. L’association cherchait à recruter de nouveaux membres, alors que l’institution «[…] a récemment interdit une manifestation […]» sur le campus.
Le journaliste relatant l’incident s’interroge, un brin ironique, sur le discours de l’étudiante, qui n’a «pas dû voir à quel point le communisme fonctionnait de manière fantastique lors de son effondrement en 1989». Il relève également que «[…] si le capitalisme, l’argent, l’État et les gouvernements ne fonctionnaient pas, il n’y aurait ni université de Zurich, ni études de psychologie et encore moins de contribuables pour financer les études coûteuses de cette communiste enragée.»
«À la fin de son discours, «l’étudiante a fait librement de la publicité pour l’«Ecole Marxiste d’Automne» à Bienne. Celle-ci est gérée par la même organisation «Der Funke», qui est également membre de la Jeunesse socialiste suisse, […] qui rêve publiquement de l’éradication de l’Etat d’Israël […] [et] qui n’a peut-être plus aucune idée, par manque de connaissances historiques, que le communisme a assassiné cent millions de personnes au XXe siècle.»
19 Oct 2023
Les universités suisses ne sont pas épargnées par l’impact du conflit au Proche-Orient. L’UNIBE a licencié un professeur sans préavis pour avoir glorifié l’attaque du Hamas. De son côté, l’Université de Fribourg (UNIFR) a également été touchée: elle a interdit une manifestation pro-palestinienne «parce que l’invitation contenait un appel à la violence».
La rectrice de l’UNIFR, Astrid Epiney, explique que «[l]a salle a été réservée par une association d’étudiants reconnue, mais le tract mentionnait ensuite une autre organisation en dehors de l’université». L’association pourrait en subir les conséquences: «[l]a direction de l’université est en discussion avec l’organisation d’étudiants concernée et analyse les mesures qui pourraient s’imposer».
Madame Epiney affirme que «l’université est le lieu de la discussion ouverte et du débat dans le respect mutuel […], [et] est aussi le lieu pour des manifestations qui ont pour thème le conflit au Proche-Orient, tant que l’ordre juridique est respecté».
19 Oct 2023
Deux syndicats et six associations estudiantines ont adressé une lettre à la direction de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, dans laquelle la politique anti harcèlement est qualifiée d’échec. «Cette prise de position fait suite à un article paru il y a un mois dans «Le Temps». Le quotidien a rapporté qu’un professeur accusé de «harcèlement psychologique et sexuel» par quinze personnes avait fait l’objet d’une enquête administrative qui n’avait débouché sur aucune sanction.»
Selon les signataires, «depuis deux ans, la direction pérore sur ses initiatives visant à «rendre le campus plus safe», mais que concrètement elle ne fait rien à part collecter les plaintes. Quant à elle, l’institution va «étudier en profondeur les propositions émises» et rappelle les différentes solutions mises en place sur le campus pour lutter contre le harcèlement. (24 Heures)
«[S]ur l’affaire en question, l’EPFL se dit satisfaite. «Nous estimons que les actions mises en place ont été efficaces: depuis 2020, nous n’avons eu vent d’aucun problème avec le laboratoire concerné: pas de nouvelle plainte, ni de sollicitation officielle».» (20 Minutes)
17 Oct 2023
«Dans un jugement clair, le Tribunal fédéral a invalidé une série de mesures disciplinaires que l’université voulait infliger à l’avenir aux contrevenants. Concrètement, il s’agissait d’amendes allant jusqu’à 4000 francs, qui auraient pu conduire à une exclusion temporaire de l’université en cas de non-paiement. Ces «prestations financières», comme l’université appelle ces paiements, auraient dû être appliquées en cas de plagiat, d’actes non autorisés pendant les examens ou d’actions politiques perturbatrices.»
Une association étudiante a intenté une action en justice, soutenue par le TF, qui «[…] critique […] le fait que le règlement disciplinaire de l’université soit rédigé de manière à «donner l’apparence d’un caractère pénal». Or, punir les fautifs n’est pas le but des mesures disciplinaires que l’université est autorisée à prendre. Il s’agit plutôt de préserver son image et son bon fonctionnement. L’université peut donc veiller à l’ordre, mais ne peut pas s’ériger en juge pénal. Tout comme l’instance précédente, le [TF] arrive à la conclusion que les amendes prévues nécessitent clairement une base légale – et que celle-ci fait défaut dans la loi cantonale sur l’université. Contrairement aux cantons de Saint-Gall et de Fribourg, où il existe des réglementations correspondantes.»
13 Oct 2023
Deux organisations marxistes sont à l’origine des affiches appelant à manifester pour la Palestine à l’EPFZ et à l’université de Zurich. «Entre-temps, l’université de Zurich a interdit la manifestation [et] a fait savoir qu’aucun local ne serait mis à disposition de l’association estudiantine «Marxistische Studierende Zürich» pour la manifestation.» De son côté, l’EPFZ «considère ces affiches comme un appel clair à la violence. Elle empêchera la manifestation sur son site dans la mesure de ses possibilités et expulsera les personnes de la Polyterrasse si elles devaient organiser la manifestation malgré l’interdiction».
«Le groupe communiste «International Marxist Tendency» prévoit également des rencontres similaires dans les universités de Berne et de Fribourg. Dans les deux cas, les universités ont interdit ces manifestations.»
28 Sep 2023
Afin d’assurer l’égalité des chances pour tout le corps estudiantin, le conseil des étudiants de l’université de Berne (Studierendenschaft der Universität Bern, ou SUB) demande au rectorat que des podcasts soient enregistrés et mis à leur disposition. «La direction de l’université soutient la cause. […] Dans la faculté de médecine, pratiquement toutes les conférences sont audibles, et environ un tiers des [conférences de] sciences naturelles seraient possibles.» Ne sont pas concernés les séminaires, stages et exercices, mais seulement les cours.
Le département de communication écrit que «[l]a direction de l’université a formulé la recommandation à l’échelle de l’université tendant à ce que tous les cours non interactifs fournissent leur contenu numériquement.» (Blick.ch)
Le SUB a tenu hier une «action de protestation pacifique» sur le campus et a lancé une pétition qui a récolté plus de 2’000 signatures. Le conférencier en physique du climat et de l’environnement Christoph Raible et certain·s autres de ses collègues se montrent inquiet·es, surtout après le contexte de la pandémie. «Certains étudiants ont pensé qu’ils pouvaient s’épargner les conférences en ligne jusqu’à la fin du semestre, puis écouter tout le monde à la fois. […] Je suis préoccupé par le fait que les étudiants qui doivent participer aux conférences sur place resteront alors à l’écart. Cela aurait un impact négatif sur leurs études et conduirait à un plus grand nombre d’admissions» explique-t-il. (20 Minuten)
23 Août 2023
L’Association des Etudiant·e·s Afro-descendant·e·s (AEA) de l’Université de Lausanne dénonçait auprès des médias l’aménagement de la vitrine d’un magasin lausannois qui «[rappelle] l’esclavage». Alors que l’AEA se réservait le droit de saisir la justice, le 18 août elle publie sur Instagram un communiqué en annonçant que l’association va déposer une plainte contre le magasin. L’AEA explique qu’avant de se décider, «une tentative de médiation [avec le magasin] a été tentée samedi passé. Avec l’association À qui le tour?, [l’AEA] a proposé à Maniak de donner à ses employés une formation sur le racisme ou encore de diversifier ses équipes en engageant du personnel afro-descendant. Autant de propositions qui auraient été catégoriquement refusées par la direction de la boutique».
11 Août 2023
L’Association des Etudiant.e.s Afro-descendant.e.s de l’Université de Lausanne a dénoncé auprès du Blick la vitrine d’un magasin lausannois jugée raciste : deux mannequins peints en noir étaient tenus en laisse par une mannequin peinte en blanc. La propriétaire s’excuse, exposant le contexte, mais le président de l’association estime que cela ne suffit pas. N’affirmant pas qu’il poursuivra la boutique en justice, il évoque par contre qu’il «se réserve le droit de le faire.»
21 Juil 2023
Un groupe d’étudiant·es de l’Université de Genève a créé le projet «Médecine accessible et équitable» («projet Maé») pour faire face aux grands enjeux du système de santé en Suisse, dont la formation. Les étudiant·es ont écrit une lettre au Conseiller fédéral Alain Berset en «[pointant] du doigt le numerus clausus dans le système de formation, qui évince «presque trois quarts» des étudiant·es en médecine» et en demandant un soutien financier pour la formation en cabinet en formation postgraduée. Les signataires de la lettre font partie de l’Association des étudiant·es en médecine de Genève (AEMG).
24 Mai 2023
Depuis 2021, les étudiant·es en Sciences de la société (SdS) de l’Université de Genève n’ont plus de lieu où se rencontrer après que «le bail de leur salle de réunion extérieure à Uni Mail a été résilié». Cette salle était utilisée pour «des réunions, des apéros, voire des soirées […] [et pour] y étudier au calme», explique Colin Garcia, Président de la faîtière des associations d’étudiant·es en SdS (AESDS). L’AESDES a «publié une lettre ouverte au décanat, l’enjoignant à maintenir le dialogue avec les étudiant·es afin de trouver «une solution commune qui satisfasse les besoins des étudiant·es et de leurs associations»». Pascal Sciarini, Doyen de la faculté, affirme ne pas avoir encore pris connaissance de cette lettre.
6 Juin 2019
À l’Université de Neuchâtel (UNINE), une vingtaine d’associations d’étudiant·e·s ont déposé une pétition signée par 1’297 signataires aux autorités. Les dépositaires requièrent dans leurs cafétérias : « Des aliments locaux, bio et de saison via des circuits courts, trois jours végétariens par semaine et moins de gaspillage, le tout à des prix accessibles. »
Cependant, l’université ne gère pas directement les cafétérias qui accueillent environs 4’000 étudiant·e·s. Il s’agit de l’entreprise numéro une mondiale Compass Group et sa marque Eurest, étendue sur environs plus de 200 sites suisses. Inquiet·ète·s par le poids de ce géant alimentaire, les étudiant·e·s de l’UNINE misent sur la Commission de gestion de la Cité des étudiant·e·s – organe attribuant les contrats de restauration – pour être entendu·e·s.