Le PSI et l’EPFZ élaborent des plans d’urgence en cas de pénurie d’énergie. Selon le PSI, le plus grand défi concerne le stockage des données : «Nos expériences génèrent d’énormes quantités de données. En cas de coupures de courant, l’alimentation de secours existante assurera le fonctionnement de manière à ce que ces données ne soient pas perdues».
Le président de la conférence des universités autrichiennes Unico, Peter Riedler, qualifie la situation actuelle des universités comme «dramatique». En plus de l’inflation record et des hausses de prix de l’énergie et des loyers qui en découlent, «l’augmentation attendue des frais de personnel a encore aggravé la situation déjà tendue de ces derniers mois». La question des économies d’énergie figure d’ailleurs déjà en tête de l’agenda universitaire, explique Peter Riedler. L’université de Graz prévoit par exemple un plan progressif de réduction des températures, l’éclairage sera réduit et les imprimantes et les ordinateurs seront systématiquement éteints.
A Strasbourg, le président de l’université avait «crée la stupeur» en annonçant son choix de fermer l’établissement deux semaines supplémentaires cet hiver afin de réduire la facture de chauffage.