Sur la question de la plus grande faiblesse de l’Alma mater, Michael Schaepman, qui sera le recteur de l’Université de Zurich (UZH) à partir du mois d’août 2020, juge que ces faiblesses sont les infrastructures face au nombre croissant d’étudiant-e-s. Il estime qu’il y a aura un « effet Corona », que plus de gymnasiens choisiront d’aller à l’Université après la maturité au lieu d’entrer directement sur le marché du travail.
Il aimerait promouvoir plus de créativité dans l’université. Cela voudrait dire, entre autres, de garantir aux doctorant-e-s un «temps protégé» pendant lequel ils et elles peuvent faire leur recherches sans être assigné-e à d’autres tâches. L’administration devrait assister les chercheur-e-s, par exemple dans la rédaction de demandes de financement (FNS ou projets européens). Pour l’instant il n’y a pas encore un tel point de contact pour les scientifiques.
Par ailleurs, M. Schaepman souhaite mieux communiquer la capacité d’innover de l’Université et son impact positif dans le pays. (Ceci dit, il aimerait que la haute école continue à faire à 98% de recherche fondamentale.)
Une meilleure coopération avec d’autres hautes écoles, comme l’ETH serait, selon lui, souhaitable et permettrait de développer et d’utiliser ensemble des infrastructures et technologies couteuses.
Un autre aspect que M. Schaepman vise à améliorer est la complexité. Les règlements universitaires devraient être rédigés aussi simples que possibles, et la recherche complexe devrait être encouragée.