Le financement privé représente environ 20% du budget des universités et hautes écoles spécialisées ; pour les hautes écoles pédagogiques, c’est 15% et 10% pour les écoles polytechniques. Cela n’est pas sans poser de problèmes ; à l’EPFL, deux partenariats passés avec la Fondation Gandur ont été annulés en raison du droit de regard sur la nomination du poste de professeur·e (retrait du financement en cas de désaccord sur la personne nommée). L’EPFL doit désormais rembourser une partie du financement à la fondation (2,5 millions). Si des critiques s’interrogent sur la marge laissée secteur privé, Martin Vetterli (nouveau directeur) souligne l’importance d’entretenir des interactions avec les grandes entreprises régionales tout en maintenant transparence et bonnes pratiques. Dans le contexte incertain avec l’Union Européenne, les fonds privés seraient particulièrement indispensables selon lui et il faudrait multiplier les possibilités de financements, notamment en invitant les professeur·e·s à trouver des fonds (via les fondations à but non lucratif par exemple).
18 Sep 2018