D’après des recherches de la SRF, environ 20% des études cliniques en Suisse ne sont pas publiées et leurs résultats seraient donc inaccessibles aux chercheurs, mais également aux médecins et patients. Ce refus de publier peut porter des conséquences considérables, telle que l’étude menée sur le disque intervertébral artificiel (Cadisc) dont l’utilisation s’était avérée problématique pour la santé, mais qui n’a pas empêché sa commercialisation en 2010. Il fallut attendre 4 ans avant que ce produit soit retiré du marché.
L’organisation étudiante internationale Universities Allied for Essential Medicines (UAEM) avance qu’elle veut agir et ne plus regarder cette situation les bras croisés. Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) voient leur responsabilité dans l’encouragement et la formation continue des chercheurs, plutôt que «jouer les policiers». L’Hôpital universitaire de Bâle a engagé deux personnes supplémentaires qui soutiendront des chercheurs de l’enregistrement («Registrierung») à la publication. Cela faciliterait la mise au courant des dirigeants du domaine sur les recherches en cours et leurs publications.
12 Fév 2019