La Rectrice de l’EPFZ, Sarah Springman, s’est faite interviewer par le journal «Schweiz am Sonntag». Pour l’avenir de la Suisse et de cette Haute Ecole, elle estime que «nous avons des manques dans notre portefolio, qu’il faut à tout prix combler. Nous pourrions le faire par exemple dans le domaine de la santé et dans le développement de médicaments. A cet égard, les nouvelles technologies jouent un rôle déterminant. Nous voulons trouver les cerveaux les plus intelligents et les faire venir chez nous.» Elle parle également du niveau de formation des étudiant·e·s en maturité pour lesquels elle juge qu’ils/elles «font du bon boulot». A la question «le Brexit offrira-t-il une plus grande coopération entre les universités de pointe britanniques et l’EPFZ?», elle répond :«Je l’espère. En tant que Britannique, je peux dire oui: mon pays d’origine s’est comporté de manière hautaine vis-à-vis des universités du continent européen. L’échange d’étudiant·e·s était plus difficile qu’avec d’autres pays. Le comportement entre la Grande-Bretagne et la Suisse pourrait s’améliorer dans le cadre de cette nouvelle situation. Dans la recherche, nous avons déjà une excellente relation.»