19 Mar 2024
Thème: classements des pays
13 Mar 2024
Les résultats de l’Academic Freedom Index 2024
A l’occasion de la publication de l’ Academic Freedom Index 2024, Die Zeit a interviewé son éditrice Katrin Kinzelbach.
Cette dernière constate «depuis le pic en 2006» une perte globale de liberté académique. En 2006, la moitié de la population vivait dans un pays où la liberté académique est bien, voire très bien protégée. Aujourd’hui, cela s’applique à seulement un tiers de la population. En effet, la liberté académique se trouve au même niveau qu’en 1973 : 45% des personnes vivent dans un pays où la liberté académique est complètement restreinte.
En Allemagne, qui est toujours très bien placée, sans changement, mais en Hongrie, Autriche et aux Pays-Bas, l’autonomie institutionnelle aurait baissé de manière significative, c’est-à-dire qu’il y a eu plus d’ingérence dans les affaires universitaires. En Pologne, la situation semble se détendre.
L’index prend en compte cinq dimensions :
- La liberté de recherche et de l’enseignement,
- La liberté d’échanges scientifiques
- La liberté d’expression des scientifiques à l’égard de sujets politiques pertinents
- L’autonomie institutionnelle des Hautes Ecoles [universitaires] et
- L’intégrité du campus (e .g. Est-ce qu’il y a de la surveillance ? Est-ce qu’il règne un climat de peur ?)
Pour chaque pays, dix experts remplissent des questionnaires standardisés.
Katrin Kinzelbach avance que souvent, des atteintes à la liberté académique vont de pair avec une polarisation sociale ou politique, mais qu’il y a des exceptions (par exemple par rapport à la Thaïlande).
Les Etats-Unis seraient, par ailleurs, «entrée dans une spirale descendante», puisqu’il y a eu des atteintes à l’autonomie institutionnelle et dans certains états c’est l’état qui décide sur le contenu des cours. En même temps il y a une polarisation extrême «et toute sorte d’acteurs essaient d’imposer leur agenda ».
Dans dix pays, la situation s’est améliorée en 2023, mais dans certains grands pays (e.g. en Inde), la situation a empiré. Mais il y a des signes avant-coureurs que la spirale négative «ralentit». «En 2024, il y a des élections dans 24 pays. Cela va être intéressant.» Le débat public sur les droits de l’homme, qui a longtemps tourné autour des sujets de la liberté de presse, la liberté de réunion et les élections libres, mais dorénavant, les sujets de la liberté des universités, de l’enseignement et de la recherche sont évoqués, ce qui rend Katrin Kinzelbach optimiste. Par ailleurs, il y a dorénavant des programmes de protection pour des chercheur-es en danger, des meilleures données et les ministères des sciences la contactent régulièrement pour savoir comment améliorer leur place dans l’index.
4 Mar 2024
«Pourquoi la Suisse devrait-elle profiter le plus de l’IA parmi tous les pays ?»
«Selon une analyse du cabinet de conseil PwC, la Suisse a le plus grand potentiel de croissance parmi 20 pays industrialisés dans le domaine de l’intelligence artificielle générative (GenAI). Dans le meilleur des cas, le secteur pourrait augmenter le produit intérieur brut de plusieurs milliards. […] Ce potentiel de croissance est expliqué par le fait que les secteurs de la technologie et des logiciels ainsi que les entreprises des médias, de la pharmacie et de la finance devraient être les plus grands bénéficiaires de la nouvelle technologie : «En Suisse, ces secteurs sont particulièrement bien représentés par rapport à des pays moins affinitaires avec l’IA comme l’Allemagne ou la France»»
- transformation numérique
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- retour sur investissement (ROI)
- classements des pays
- intelligence artificielle
22 Fév 2024
Les universités avec le meilleur rendement sur investissement
Une nouvelle analyse du Times Higher Education, basée sur les données du classement World University Rankings peut désormais révéler quels pays donnent le meilleur rendement de leur système universitaire sur l’investissement.
Les scientifiques du THE ont attribué une note à chaque établissement figurant dans le classement en utilisant trois indicateurs de revenus – revenus institutionnels, revenus de la recherche et revenus de l’industrie – et en les comparant aux notes attribuées à la recherche, à l’enseignement et à la collaboration avec l’industrie. «En zoomant ensuite sur les moyennes par pays, nous pouvons avoir une vue d’ensemble des systèmes universitaires des pays qui tirent le meilleur rendement.»
Les dix premiers pays, si l’on considère uniquement ceux qui comptent au moins dix universités classées, sont le Royaume-Uni, la France, l’Iran, le Pakistan, l’Italie, l’Inde, l’Espagne, les États-Unis, l’Égypte et l’Arabie saoudite.
30 Juin 2022
Les étudiant·es trouvent Zürich et Lausanne attractives
«Du point de vue des étudiants, Zürich occupe la quatrième place des villes les plus convoitées au monde. Seules Londres, puis Séoul et Munich occupent la première place. C’est ce qui ressort du nouveau « QS Best Student Cities Ranking ». Zürich a ainsi progressé de trois rangs par rapport à l’année précédente. Sur un total de 140 villes évaluées, Lausanne a également atteint la 19e place; les autres villes suisses n’ont pas été évaluées.»
21 Sep 2021
La Suisse, leader mondial de l’innovation selon l’ONU
L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle publie ce lundi son indice mondial de l’innovation. Malgré la pandémie, la Confédération reste en tête pour la 11e fois consécutive.
Selon Karin Keller-Sutter, Conseillère fédérale, «Notre pétrole, ce sont les idées innovatrices venant d’esprits brillants. La pré-condition nécessaire pour avoir ces esprits brillants, c’est un excellent système de formation. Les universités suisses ont une longue tradition d’héberger des start-up. Et enfin nos 26 cantons sont en compétition et ont un intérêt à offrir les meilleures conditions possibles pour des sociétés innovatrices.»
11 Fév 2021
Les trompeurs classements mondiaux de l’innovation
«Durant la pandémie, la Suisse a mis en lumière son retard numérique, en tout cas dans l’administration et le secteur médical. La semaine dernière encore, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter reconnaissait dans une interview sur La Première que son pays était «loin derrière» dans le domaine. En octobre dernier, l’IMD le plaçait à la sixième place de son classement consacré à la compétitivité numérique.»
2 Oct 2020
La Suisse freinée dans sa compétitive numérique
Le International Institute for Management Development (IMD ) a publié pour la quatrième fois le « Digital Competitiveness Ranking » qui classe les pays selon leur compétitivité numérique à l’échelle mondiale. La Suisse a désormais été dépassée par Hong Kong et se trouve maintenant à la 6e place. Une des raison de ce déclassement est le faible nombre de femmes chercheuses. «De meilleures incitations semblent nécessaires pour garantir que des femmes hautement qualifiées travaillent dans la recherche et le développement.», commente l’auteur de l’étude.
30 Sep 2020
Lausanne est classé 35ème dans les «top sciences cities»
Dans un classement de Nature des «top 200 science cities», Lausanne est classé 35ème, derrière Zurich (16.) et devant Genève (80.) et Bâle (90.).
31 Juil 2020
«La liberté académique devrait être plus vigoureusement défendue, à l’extérieur comme à l’intérieur»
En mars 2020, l’organisation Scholars at Risk et trois autres organisations ont publié un classement qui permet de comparer l’état de la liberté académique dans les pays. Cet «Academic Freedom Index» et basé sur un sondage de 1800 scientifiques du monde entier et sur des données historiques. Il contient des informations sur les années 1900-2019.
Face à la répression, il serait utile de comparer plus soigneusement la performance scientifique, estime le journaliste Sven Titz, auteur de l’article. Les classement habituelles ne prennent pas en compte ce facteur. Par ailleurs, en vue du niveau de menace à l’échelle internationale, les programmes comme Scholars at Risk ne seraient qu’une goutte dans l’océan
L’auteur juge que dans l’occident, et plus particulièrement aux Etats-Unis, il y a plutôt un problème d’autocensure, qui est lié à la polarisation politique. En réaction, quelques intellectuels « modérés » ont mis en place des initiatives pour une plus grande diversité dans l’expression d’opinions dans le monde académique (c.f. Heterodox Academy, Persuasion).
3 Avr 2019
Éducation aux compétences du futur : La Suisse dans le top 10
D’après l’Indice mondial de l’éducation pour l’avenir (WEFFI), qui en est à sa deuxième année d’existence, la Finlande est le leader mondial en matière d’éducation aux compétences du futur, suivie de près par la Suisse. Ces deux pays excellent particulièrement dans la catégorie des politiques de l’environnement, et surtout, en terme de formulation des futures compétences stratégiques, de l’examen périodique des stratégies et des cadres d’évaluation de la formation professionnelle future.
27 Fév 2019
QS World University Ranking 2019
Selon le classement établi par QS World University Ranking, un institut britannique de conseil aux hautes écoles, la Suisse se place en 3e position des meilleurs systèmes de hautes écoles dans le monde. Elle n’est devancée que par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. [Par ailleurs, l’Unviersité de Lausanne reste globalement sur la 149ème place.]
9 Mai 2018
Classement des pays selon publications scientifiques
Selon le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), avec plus de 4000 publications scientifiques par million d’habitant·e·s, la Suisse se place au premier rang de tous les pays et troisième en termes de facteur d’impact. Les régions de Zurich et l’Arc lémanique produisent ensemble deux tiers des publications scientifiques en Suisse.
10 Oct 2017
L’ouverture d’un pays et son impact scientifique et vont de pair
Caroline S. Wagner, Professeure au John Glenn College of Public Affairs dans l’Ohio et Koen Jonkers, Chef d’unité adjoint à la Commission européenne, ont trouvé une corrélation manifeste entre l’influence scientifique d’un pays et les liens qu’il entretient avec les chercheur·euse·s étranger·ère·s.
Suite à une analyse des publications et de citations dans 36 pays et des dépenses gouvernementales pour la science, ils ont découvert que malgré le fait que les dépenses gouvernementales pour la recherche et le développement sont que – du moins tel que mesuré par les citations, une des rares mesures pratiques disponibles. L’impact serait plutôt corrélé avec l’«ouverture» d’un pays, qui est approximée en combinant des mesures de copaternité («co-authorship») et la mobilité des chercheur·e·s des pays.