Barbara Bader, rectrice de la Hochschule Luzern – une HES – se positionne contre l’introduction d’un «professional Master» ou «professional Bachelor» dans les Ecoles supérieures. «Cela crée de fausses incitations pour les candidats potentiels à la maturité professionnelle [MP]. Pourquoi devraient-ils faire un apprentissage de quatre ans, une année de MP et ensuite encore trois ans de HES, alors qu’après l’apprentissage, avec un peu d’expérience professionnelle et 800 heures de formation continue, ils peuvent porter le titre supplémentaire de «bachelor» ? La MP devient ainsi moins attractive.»
Interrogée sur les différences entre la gestion des hautes écoles en Allemagne et en Suisse, elle estime qu’en Suisse, les HES «sont tenues en laisse, du moins politiquement», et qu’il y a une plus grande autonomie en Allemagne.