Lors d’une conférence réunissant des responsables de l’EPFL, l’EPFZ et du CERN, la thématique d’une science plus verte était au centre de toutes les discussions.
D’après Ulrich Weidmann, Vice-président de l’EPFZ, «La moitié de notre bilan carbone est due à nos transports, et 91% de ces émissions sont dues à l’avion. Nous allons réduire de 11% les émissions de gaz à effet de serre dues aux déplacements professionnels d’ici à 2025.»
Depuis janvier, plusieurs mesures servant à contrer le bilan carbone des chercheur·se·s de l’EPFZ ont été mises en place, telles le développement des visioconférences, l’utilisation du train pour des trajets inférieurs à 600 ou 800 kilomètres ou encore une publication à l’interne des bilans carbone.
Du côté de l’Université de Neuchâtel, un questionnaire dois désormais être rempli afin de s’assurer qu’il n’y a pas d’alternative possible à la voie aérienne. Le cas échéant, le département concerné investit 25 francs dans des actions de réduction de CO2 par tonne de carbone.