Une étude faite par la chaire de psychologie pédagogique de l’Université de Mannheim confirme que le niveau de formation des parents influence également celui de leurs enfants, du moins sur leur satisfaction pour les études. Ainsi, les enfants issus de milieux non-académiques souffrent plus de la peur des examens et sont ainsi plus insatisfaits de leurs études. Bien que l’étude est faite en Allemagne, les résultats pour la Suisse doivent être grosso modo similaires. En effet, ici comme là-bas, l’accès aux Hautes Ecoles dépend de l’origine sociale. Sur 100 enfants issus de milieux académiques allemands, 77 réussissent leur passage aux études; ils ne sont que 23 chez les non-académiques. Le plus étonnant est que cet écart reste en grande partie stable, malgré une augmentation de la perméabilité sociale et les possibilités de promotion liés. En outre, l’origine sociale aurait un effet sur le bien-être et la confiance des étudiant·e·s. Grâce à cette dernière, les enfants d’universitaires pourraient mieux se protéger de l’insatisfaction et de la peur paralysante des examens.