Dans le monde, de plus en plus d’universités et d’entreprises sont à la recherche de jeunes chercheur·euse·s en intelligence artificielle (IA), à tel point que les possibilités de transitions des études au marché du travail se multiplient.
Selon un rapport publié par Element AI, les États-Unis continuent d’être un centre important de formation et d’emploi en IA, aux côtés de la Chine, du Royaume-Uni et de l’Allemagne.
À ce jour, le problème est que la demande dépasse l’offre. Selon un responsable de chez Element AI, «L’entreprise estime qu’aux États-Unis, il y a environ 144’000 emplois liés à l’IA, et seulement 26’000 développeurs et spécialistes qui cherchent du travail».
Cette frénésie d’embauche affecterait également le recrutement des professeur·e·s. En effet, d’après une enquête menée par Times Higher Education et Microsoft auprès de 111 chercheur·euse·s et administrateur·euse·s universitaires, «89% ont déclaré qu’il était «difficile» ou «très difficile» d’engager et de retenir des experts en la matière.»