Selon l’auteur Thomas Sevic, «créateur de véhicules d’investissements» et diplômé universitaire, le nombre croissant de diplômé-e-s universitaires a comme conséquence la création d’emplois qui sont plus nuisibles qu’utiles à la société, et qui sont souvent financés par la communauté. Il divise ce type d’emplois dans 5 groupes:
- Gestionnaires de la diversité, chargé-e-s de racisme, délégué-e-s de vélos et autres chargé-e-s de mission
- Gestionnaires de qualité et concepteurs de modèles
- Résolution de conflits, relations internationales, aide au développement
- Entreprises proches de l’état
- Pseudo-entrepreneur-e-s
L’auteur estime que ces emplois ne seront bientôt plus suffisants pour absorber la surproduction de diplômées. Par ailleurs, «il serait également injuste de diaboliser en soi la forte proportion d’universitaires en sciences humaines : une partie de la création de valeur moderne se fait de plus en plus dans des domaines tels que la communication, la créativité, l’analyse ou le langage en général. Les apologistes des disciplines purement scientifiques sont souvent trop réducteurs. […] Mais il est également vrai que nous formons chaque année des milliers de diplômés universitaires dans des secteurs économiquement faibles, alors que nous faisons venir de l’étranger des milliers d’experts en informatique ou en finance.»