Les universités de Fribourg et de la Suisse italienne (USI) ont annoncé maintenir les examens, mais à distance. Astrid Epiney, Rectrice de l’Université de Fribourg, assure ainsi pouvoir permettre aux étudiant-es de finir leurs études dans les temps, sans pour autant péjorer la qualité des diplômes remis.
Freiburger Nachrichten rapporte que l’Université de Fribourg laissera aux facultés le soin de déterminer les conditions d’examens de leurs étudiant-es et de décider si les échecs seront comptés ou non: «les examens écrits auront lieu le plus souvent en ligne. Dans les instituts comptant peu d’étudiant-es, les examens pourront également être oraux. Astrid Epiney part du principe que la plupart des facultés ne compteront pas les échecs et que les examens pourront être repassés sans conséquences. Il est également clair qu’un retrait aux examens est possible». La Liberté note que les facultés ont jusqu’au 30 avril pour fixer leurs conditions d’examens et les communiquer aux étudiant-es, et détaille comment le Rectorat a opté pour ce modèle décentralisé.
Quant aux universités de Genève, Lausanne et Neuchâtel, «les rectorats n’ont pas encore tranché, mais comme l’a déjà laissé sous-entendre Neuchâtel, on se dirige aussi vers des examens à distance. Quant à l’EPFL, les examens qui étaient prévus en juin seront déplacés au mois d’août, en espérant que les étudiants pourront physiquement être présents aux épreuves. […] Toutes les universités relèvent que le Covid-19 a eu au moins un mérite: celui d’accélérer l’implémentation et l’apprentissage de l’enseignement à distance», rapporte la RTS.