«Un nombre croissant de doctorants travaillent en dehors du secteur universitaire» démontre une étude réalisée par l’Observatoire de la recherche et des carrières scientifiques. Cependant, seulement 34,5% des postdoctorant∙es «occupent des emplois nécessitant ce diplôme.» Sur le marché, les formations continues et les brevets fédéraux viennent également concurrencer les diplômes universitaires.
Directeur de RH à l’Union Bacaire Privée, Christian Scherrer estime que seuls certains secteurs sont intéressés par des postdoctorant∙es, tel que le monde scientifique, la pharma, la chimie ou l’aéronautique. Le monde bancaire est assez peu concerné. Pour Sébastien Nusslé, Directeur de Genowme et docteur en biologie de l’évolution, un diplôme «c’est une preuve de compétences et une question d’image».
Au niveau du salaire, «rien n’est dicté par la loi» explique Verity Elston, codirectrice du Graduate Campus à l’Unil. «[S]elon les données de l’OFS, dans les premières années après la thèse, les doctorants sont globalement mieux payés en dehors du milieu académique». Les employeur∙euses qui calculent les salaires ont tendance à prendre en compte si la ou le candidat∙e possède un doctorat.