Thème: liens d’intérêt

20 Sep 2018

Scandale autour d’un mandat privé du recteur de l’Université de Saint-Gall

Le Recteur de l’Université de Saint-Gall Thomas Bieger a été mis en cause par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) pour la manipulation des actions boursières de l’entreprise Jungfraubahn Holding AG, dont il préside le Conseil d’administration. Bien que le délit ne soit pas passible de sanctions, il interroge sur la compatibilité d’activités accessoires avec celles du rectorat.
La répétition de tels scandales porte atteinte à l’image de l’université et soulève des critiques sur la qualité de l’enseignement de l’éthique et l’indépendance de l’institution au vu de ses nombreux liens problématiques avec le secteur privé. Thomas Bieger n’a pour l’instant pas répondu aux questions de son implication dans le scandale mais des voix se demandent déjà comment il a pu assumer ses charges de recteur et sa position chez Jungfraubahn et proposent une réglementation pour qu’à l’avenir, une personne nommée au rectorat occupe uniquement cette fonction.

  • 20.09.2018 – SRF 4 News – HSG-Rektor in Erklärungsnot
  • 20.09.2018 – St.Galler-Tagblatt – HSG-Rektor nach Rüge der Finma in Erklarungsnot

4 Juil 2017

Engagements non problématiques

Durant la dernière décennie, trente-cinq personnes ont assuré une charge de cours au sein de l’Université de Fribourg sans toutefois être rémunérées par elle, dont six personnes provenant d’entreprises privées, indique le Conseil d’État fribourgeois dans un rapport. Les charges de cours non rémunérées concernent principalement des enseignant·e·s à la retraite, des personnes ayant travaillé auprès d’ambassades ou du personnel d’autres institutions collaborant avec l’Université.

  • 04.07.2017 – La Liberté – Engagements non problématiques

26 Juin 2017

Représentation des intérêts de Bâle-Campagne et la pharma au Conseil de l’Université de Bâle

La conseillère d’État à la formation de Bâle-Campagne demande que les cinq représentant·e·s du Conseil de l’Université de Bâle, choisis par le canton, signent un contrat de mandat les obligeant à représenter les intérêts de Bâle-Campagne dans le Conseil. La décision fait l’objet d’une controverse alors que trois membres doivent être remplacés, dont l’actuel représentant de Novartis. L’industrie des sciences de la vie veut garantir sa représentation dans le Conseil de l’Université.

  • 24.06.2017 – Schweiz am Wochenende – Baselbieter Bildungsdirektorin brüskiert Novartis und Co

27 Avr 2017

Bras de fer entre Bruxelles et Budapest

La Commission européenne a lancé une procédure d’infraction, qui pourrait se terminer devant la Cour de justice de l’UE et se solder par de lourdes sanctions financières, contre la nouvelle loi hongroise sur les universités Cette dernière compromettrait l’existence de la Central European University, liée aux Etats-Unis, en exigeant d’elle une série de conditions à remplir sous menace de retirer sa licence d’exploitation. Son recteur, Michael Ignatieff, critique vivement cette loi, qu’il considère comme « une stratégie visant à fermer une institution libre ».

  • URL25.04.2017 – The Guardian – University chief appeals for EU help to fight Hungarian clampdown
  • 27.04.2017 – La Liberté – Bras de fer entre Bruxelles et Budapest
  • 27.04.2017 – Neue Zürcher Zeitung – Brüssel will Orban Grenzen setzen

30 Mar 2017

Yves Flückiger : « Public Eye est avant tout un lobby »

Yves Flückiger, le recteur de l’Université de Genève, se défend des accusations de lobbyisme portées par l’ONG Public Eye au sujet d’une publication d’une chercheuse de l’institution. Il estime que « les données disponibles ont été traitées avec toute la rigueur scientifique requise » et rejette l’idée de résultats biaisés.

  • 30.03.2017 – L’Agefi – « Public Eye est avant tout un lobby »
  • 30.03.2017 – Tribune de Genève -FactChecking

29 Mar 2017

L’Université de Genève mise en cause pour un rapport « biaisé »

Une étude portant sur le négoce des matières premières, publiée par une chercheuse de l’Université de Genève, est vertement critiquée par l’ONG Public Eye (anciennement la Déclaration de Berne). Cette dernière dénonce la partialité de la chercheuse, également employée par la faîtière du négoce des matières premières (STSA), et des résultats biaisés par la méthodologie d’enquête.

Le SRIC, un institut indépendant de recherche sur les matières premières fondé par la STSA et la faîtière des négociants en café, avait confié à l’Unige le mandat de l’étude. L’institut, présidé par le recteur de l’université, « a vocation à stimuler une recherche universitaire indépendante, répondant à tous les critères académiques », souligne Marco Cattaneo, responsable médias.

L’éditorial du Courrier estime que la crédibilité du monde académique souffre des partenariats public-privé.

  • 29.03.2017 – L’Agefi – Des faits alternatifs propagés par STSA
  • URL29.03.2017 – Le Courrier – L’uni de Genève mise en cause
  • 29.03.2017 – Le Matin – L’Université de Genève accusée de lobbying

27 Mar 2017

Un chercheur genevois aux multiples liens d’intérêts

Nicolas Giannakopoulos, criminologue à l’Université de Genève critiqué pour ses multiples liens d’intérêts, a récemment été suspendu de ses fonctions de directeur adjoint de l’Observatoire universitaire de la sécurité. L’Université cherche à faire la lumière sur le financement d’un séminaire qu’il a organisé en octobre dernier et consacré à l’affaire 1MDB, le scandale de corruption autour du fonds souverain malaisien. Elle veut s’assurer que ce financement « non institutionnel répond pleinement aux règles ».

  • 25.03.2017 – Le Temps – Le profil trouble d’un chercheur genevois