Le Covid accentue les inégalités de genre dans tous les milieux et jusqu’au hautes sphères de la recherche scientifique. S’occupant davantage que les hommes de la famille, des enfants et des personnes âgées depuis le début de la pandémie, les femmes voient leurs activités professionnelles baisser de manière significative. Une étude du Bureau fédéral de l’égalité souligne que «les femmes bien formées sont celles qui ont subi la plus grande baisse de capacité de travail».
Selon des premiers résultats d’une étude sur le sexisme dans la production scientifique, on peut observer un recul de 11% de la proportion de femmes «premier auteur», passant de 46% à 35% au sein de la production consacrée au Covid en 2020.