22 Déc 2020
Catégorie: Egalité et accès aux études
14 Déc 2020
UNIGE en appelle aux siens pour aider les étudiant-e-s précarisé-e-s
Dans un e-mail adressé aux alumnis, l’Université de Genève (UNIGE) demande du soutien financier pour ces étudiant-e-s en précarité. L’institution a enregistré 1100 nouvelles demandes d’aide financière cet automne 2020. Lors du premier confinement, plus d’un millier d’étudiant-e-s ont bénéficié d’un plan d’aide interne de 3,6 millions de françs. «Cette manne a été épuisée lors de la première vague, relève Marco Cattaneo, porte-parole de l’UNIGE.
Pour cette raison, elle a décidé de solliciter les membres de sa communauté pour les soutenir dans le financement des aides.
14 Déc 2020
La ZHAW améliore la surveillance après des cas de tricherie
Après les examens d’été, la Haute école spécialisée zurichoise (ZHAW) a ouvert 148 procédures disciplinaires pour tricherie. La plupart des personnes concernées ont admis avoir triché au cours des derniers mois. La manière dont ces aveux ont été obtenus est cependant controversée. 43 personnes déclarent avoir été accusés à tort. La ZHAW s’est appuyée sur des preuvres circonstancielles pour entamer les procédures. Les étudiant-e-s qui refusent d’avouer reçoivent une peine deux fois plus élevée que celle des étudiant-e-s qui avouen. Une approche qui frise le chantage selon une étudiante concernée.
Pour rendre les prochains examens plus résistants à la fraude et pour éviter des malentendus, la ZHAW veut alors améliorer la supervision des prochains examens à travers des systèmes de surveillance virtuelle.
3 Déc 2020
Martin Vetterli sur les témoignages d’harcèlement à l’EPFL
Le Président de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Martin Vetterli, s’exprime dans l’émission Forum sur les nombreuses témoignages d’harcèlement sexuel et d’homophobie à l’EPFL, qui ont été publié par l’association estudiantine Polyquity.
Martin Vetterli tient d’abord à remercier cette association pour leur travail, ainsi qu’aux personnes qui ont eu le courage de témoigner. Pour combattre cette culture machiste et homophobie, il souhaite lancer une sensibilisation auprès des étudiant-e-s qui tient compte du caractère multiculturel et international du campus.
- égalité – genre
- harcèlement sexuel et sexisme
- harcèlement moral – mobbying
- égalité – orientation sexuelle
2 Nov 2020
Évaluer l’état de la diversité
Plusieurs journaux scientifiques regrettent le manque de diversité dans leurs journaux en termes de race et de genre, mais manquent de données sur ces indicateurs.
Ambika Kamath, écologiste comportementale à l’Université de Californie, questionne les journaux: «Qu’est-ce que cela signifie de dire «je suis en faveur de la diversité» alors que vous n’avez même pas pris en compte l’état de la diversité dans votre propre institution?»
30 Oct 2020
Vers des copies anonymes à l’université
Un projet de loi déposé début octobre au grand Conseil de Genève demande l’anonymisation des examens écrits à l’Université de Genève. L’objectif : l’égalité de traitement. Anonymiser les copies quand possible permet d’écarter les biais, conscients ou inconscients, du correcteur où de la correctrice.
Le principe d’anonymisation et est déjà en vigueur dans plusieurs hautes écoles en suisse. A l’Université de Lausanne (UNIL) par exemple, les examens dans la faculté de médecine fonctionnent selon ce principe. La direction de l’UNIL a décidé de généraliser cette pratique, mais la phase pilote prévue ce printemps a été repoussée en raison de la pandémie.
Dans l’idée, l’Université de Genève est favorable à la proposition, mais met en avant ses limites. Certaines modalités d’évaluation ne s’y prêtent pas si facilement, comme par exemple dans des écrits en lettres, ou le sujet est défini en amont avec le professeur.
La Commission de l’enseignement supérieur se penchera sur ce projet de loi prochainement, mais la date précise n’est pas encore connue.
28 Oct 2020
VD: Soutien cantonal pour les étudiant-e-s sans job
Les fonds d’aide des hautes écoles sont très sollicités et menacent d’être rapidement épuisés par les demandes croissantes. Les députés vaudois ont donc prolongé jusqu’à fin juillet une aide aux étudiant-e-s qui financent leurs études avec un job alimentaire. Cette aide ne vise pas les bénéficiaires d’une bourse, mais ceux qui se prenaient en charge jusqu’ici et qui ont perdu leur petit boulot. Ce dispositif a été élaboré au début de l’été pour soutenir les étudiant-e-s précarisé-e-s pendant la crise économique causée par la pandémie.
27 Oct 2020
ZHAW : étudiant-e-s se défendent contre accusations de tricherie
Suite à la session d’examen de cet été qui a eu lieu pour la première fois en ligne, la haute école spécialisée zurichoise (ZHAW) à lancé 148 procédures juridiques contre des étudiant-e-s pour raison de tricherie.
Plus de la moitié des personnes concernées ont admis avoir triché. Certain-e-s d’entre eux-elles auraient passés l’examen à deux ou partagés les réponses dans des groupes de chat. D’autres, cependant, se défendent contre ces accusations avec une pétition qui a été signée par plus de 380 (état au 23.10.2020).
« Il est évident que de nombreux étudiant-e-s ont travaillé avec des documents similaires et ont donc obtenu des résultats similaires lors de leurs examens » revendique le pétitionnaire. Selon lui, ces étudiant-e-s sont présentés comme des boucs émissaires afin que la ZHAW puisse s’affirmer en tant que l’une des plus grandes hautes écoles suisses.
Le porte-parole de la ZHAW, M.Gillis répond que «Un résultat similaire à un examen ne constitue pas à lui seul une raison d’engager une procédure disciplinaire ». À cette fin, il doit y avoir un soupçon fondé de malhonnêteté.
Lien vers l’entrée synopsis «Augmentation de tricherie lors des examens en ligne» du 24 septembre 2020 : https://uniris.unil.ch/synopsis/?post=19639
22 Oct 2020
Genève précarise ses futurs enseignant-e-s
Depuis ce printemps, les étudiant-e-s de l’Institut universitaire de formation des enseignants (IUFE) à Genève n’ont plus le droit à une bourse, leurs heures de remplacement sont limitées et les stages d’études ne sont plus rémunérés, alors qu’ils l’étaient auparavant.
Révolté, l’Association des étudiants en formation dans l’enseignement secondaire (AEFES) réclame une rémunération des stages équivalent à au moins un 50%, quelles que soient les modalités précises de leur stage, et la suppression de la limite du nombre d’heures de remplacement.
Le Département de l’instruction publique (DIP) a pris connaissance des difficultés rencontrées, mais ne compte pas pour autant changer les règles applicables. «Aucune formation universitaire ne garantit un emploi fixe durant les études» précise le porte-parole du DIP, Pierre-Antoine Preti.
«Face à tous ces obstacles, les étudiants se tournent vers d’autres sources de revenu, comme des remplacements à l’école primaire, s’inscrivent au chômage ou ont même recours aux œuvres de bienfaisance. Plusieurs étudiants, parents d’enfants, ont ainsi été aidé par la Fondation Hans Wisldorf.»
22 Oct 2020
Bâle-Ville rejette une motion pour un quota de professeures
Le Grand Conseil de Bâle-Ville s’est prononcé contre un quota de 50% de femmes professeures à l’Université de Bâle. La motion du parti socialiste demandait que la proportion de femmes professeures soit portée à 30 % dans les prochaines années et à 50 % dans 15 ans. Dans certaines facultés, il y a actuellement moins de 20% de professeures.
Cette motion a été rejeté avec 46 « non », 3 abstations et 42 « oui ».
20 Oct 2020
Réduction des taxes d’études à cause de cours en ligne?
Le 18.10.2020, l’Université de Bâle a rendu les masques obligatoires en classe et réduit la fréquence des cours en présentiel. Certain-e-s étudiant-e-s regrettent d’obtenir des moins bons résultats avec les cours en ligne, malgré l’effort des professeur-e-s. Pour combler cette «diminution de qualité des études» perçue, un groupe d’étudiant-e-s revendique une réduction des taxes d’études.
L’Université, en revanche, ne voit aucune raison de réduire les frais d’inscription. « L’Université de Bâle investit beaucoup d’argent et de temps pour maintenir la capacité d’étudier », déclare Mathias Geering, le porte-parole de l’Université.
20 Oct 2020
Étudiant-e-s en quarantaine privés de cours en ligne
La Haute École de travail social et de la santé Lausanne (HETSL) ne permettait pas aux étudiant-e-s en quarantaine de suivre l’enseignement de l’institution à distance. Une association d’étudiant-e-s a adressé une pétition à la direction et a obtenu, avec succès la mise en palace d’un «dispositif de cours à distance respectant les principes d’égalité des chances et du droit à l’accès à une formation de qualité digne du rang de notre école».
20 Oct 2020
Horizon académique, une passerelle pour les réfugié-e-s
A l’Université de Genève, un programme appelé «Horizon académique» permet aux réfugié-e-s qui ont déjà une expérience universitaire de suivre des cours universitaires pendant une année. Ce programme sert de passerelle, et les participant-e-s auront ensuite le droit de s’immatriculer à l’université, ce qui leur ouvre des perspectives d’avenir professionnel et d’intégration sociale.
12 Oct 2020
L’enseignement à distance, un droit ?
Une étudiante de la Haute école des arts de Zurich (ZHDK) se plaint que l’enseignement à distance n’est pas considéré un droit. Elle critique que les étudiant-e-s qui ne souhaitent rien manquer sont obligés de suivre les cours sur place, mêmes s’ils-elles vivent avec des personnes à risque. Selon elle, c’est pour cette raison que des malades viennent assister aux conférences.
La ZHDK explique qu’en raison de la nature des cours proposés, les échanges entre étudiant-e-s et l’infrastructure locale sont essentiels. Les étudiant-e-s qui présentent des symptômes de ou qui doivent être mis en quarantaine devraient discuter bilatéralement avec leurs professeur-e-s pour trouver des solutions individuelles. « Cependant, il n’y a pas de droit général aux leçons numériques » déclare la porte-parole, Lea Ingber.
5 Oct 2020
Nouvelle campagne contre le sexisme à l’Université de Fribourg
L’Université de Fribourg a développé un programme pour lutter contre le sexisme et le harcèlement lors des stages en médecine. En collaboration avec les d’étudiant-e-s et le réseau fribourgeois pour la santé mentale, ce programme vise à faire face à la culture du sexisme qui existe dans le milieu hospitalier.
Une campagne de sensibilisation, accompagné de formations et une permanence téléphonique ont été mis sur pied.
5 Oct 2020
L’Université de Saint-Gall organise un mois de «pride»
L’Université de Saint-Gall (HSG) célèbre pour la première fois un mois de «pride» pour promouvoir la visibilité et la sensibilisation aux questions LGBT+. Des ateliers et des débats publics seront organisés.
2 Oct 2020
La Suisse freinée dans sa compétitive numérique
Le International Institute for Management Development (IMD ) a publié pour la quatrième fois le « Digital Competitiveness Ranking » qui classe les pays selon leur compétitivité numérique à l’échelle mondiale. La Suisse a désormais été dépassée par Hong Kong et se trouve maintenant à la 6e place. Une des raison de ce déclassement est le faible nombre de femmes chercheuses. «De meilleures incitations semblent nécessaires pour garantir que des femmes hautement qualifiées travaillent dans la recherche et le développement.», commente l’auteur de l’étude.
2 Oct 2020
Une épicerie gratuite pour des étudiant-e-s dans le besoin
Pour faire face à la précarité estudiantine qui ne fait que d’empirer avec la pandémie, deux élèves de la haute Ecole de travail social de Genève (HETS) ont lancé le projet d’une épicerie gratuite à la HETS. Elle sera destinée aux étudiant-e-s des HES et de l’Université de Genève (UNIGE) qui se trouvent dans une situation de précarité.
Cette épicerie permet d’agir non seulement contre la précarité des étudiants, mais également de sensibiliser au gaspillage alimentaire, car les denrées alimentaires seront récupérées auprès de différents partenaires dans la ville.
29 Sep 2020
La carrière féminine à l’EPFZ
A cause de la croissance de l’institution, l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a rajouté deux nouveaux membres à la direction : Vanessa Wood, professeure en nanotechnologies et Julia Dannath-Schuh, psychologue et consultante pour la culture du leadership. Auparavant, la rectrice Sarah Springman était la seule femme dans la direction de l’EPF. Selon le récent rapport Equality Monitoring, l’EPFZ est devenue plus féminine ces dernières années, mais le phénomène du «leaky pipeline» persiste: seul une minorité de femmes monte dans la hiérarchie académique.
Les auteur-e-s du Tages-Anzeiger et de l’Infosperber estiment que la désignation de deux femmes à la direction est une réaction à des récents cas de mobbying et de harcèlement sexuels. Un sondage publié un mai 2020 indique par ailleurs qu’environ 23 % des femmes professeurs de l’EPFZ ont indiqué qu’elles s’étaient senties discriminées au cours des deux années précédentes. Pour les hommes, ce chiffre était beaucoup plus bas, à 5 %.
29 Sep 2020
Le niveau de la maturité est-il suffisant pour les études universitaires?
Plusieurs articles parus dans le NZZ am Sonntag discutent de la réforme des gymnases et de l’avenir de la maturité fédérale. Un groupe d’enseignant-e-s de toutes les disciplines scolaires se réunira prochainement afin de discuter de l’avenir de la maturité suisse. Le nouveau programme d’études qui doit être mis en œuvre d’ici 2023 relève des questions centrales sur le niveau de la maturité et des conséquences de certaines failles pour les universités. Des enseignant-e-s dans plusieurs disciplines témoignent de lacunes importantes dans les connaissances de base de leurs étudiant-e-s en première année, spécialement d’un manque accru de maîtrise de l’expression écrite. Le défi reste d’assurer une maturité qui prépare les futurs étudiant-e-s aux exigences universitaires. Plusieur-e-s expert-e-s exigent que les maturités deviennent plus exigeantes.
Franz Eberle, spécialiste des gymnases, affirme par exemple que «les conditions de réussite à l’examen doivent être affinées, notamment en ce qui concerne la capacité générale d’étude des diplômés». Il pourrait imaginer la création d’un test d’aptitude aux études universitaires qui évaluerait les compétences de base en mathématiques, la première langue nationale et en anglais, qui devraient tous être passés pour l’admission aux études universitaires.