«A l’heure actuelle, les titulaires d’une maturité professionnelle voulant suivre une formation pédagogique doivent passer un examen d’admission auquel préparent des cours quasi obligatoires. Rappelons que la formation d’enseignant pour les degrés préscolaire et primaire est un bachelor qui ne nécessite pas de niveau universitaire, contrairement aux Master HEP (hautes écoles pédagogiques) pour le secondaire qui exige quant à lui un niveau universitaire en rapport avec les branches d’enseignement visées. On se trouve donc dans une situation étrange où un titulaire de maturité professionnelle, qui serait spécifiquement formé pour la prise en charge d’enfants via son parcours de formation professionnelle, doit réaliser un examen d’entrée, alors que le gymnasien option grec ancien accède directement à la HEP». Le fait que «[c]ertains cantons rencontrent des difficultés liées à la pénurie d’enseignants, en particulier pour le degré primaire», a mené à la proposition de plusieurs solutions au cours des années. Encore une fois, le Parlement est amené à se prononcer au sujet de l’accès aux études pédagogiques pour les titulaires d’une maturité professionnelle, en particulier à propos du maintien de l’examen d’admission ou de sa suppression.
16 Avr 2024