«En France, le classement [de Shanghaï] a eu pour effet d’objectiver l’idée, ancienne, que l’université est en retard. La réponse politique est venue en 2007, avec la loi sur les libertés et responsabilités des universités, qui vise à sortir de « la paralysie de la gouvernance actuelle» et à «rendre la recherche universitaire visible à l’échelle internationale». Ces deux mots d’ordre, qui incitent aux regroupements entre universités, grandes écoles et organismes de recherche, seront suivis par les gouvernements successifs.»
Ces fusions ont porté des fruits dans ledit classement, mais selon la journaliste Soazig Le Nevé, «La fusion euphorie a laissé place à la fusion repoussoir, tant elle porte de lourdeurs.» Elle constate, entre autres, un défaut de l’adhésion du personnel à ces projets et une surcharge administrative. Par ailleurs, elle regrette que les projets de fusion n’aient pas visé ce qu’elle considère comme les vrais problèmes de l’université française, [la qualité de l’enseignement et de la recherche].