Dans un article d’opinion de la Neue Zürcher Zeitung, l’ancien Conseiller national et président de l’Association suisse pour la formation continue (SVEB). Rudolf Strahm, plaide pour une revalorisation des titres des formations professionnelles supérieures.
Alors que la formation professionnelle supérieure est numériquement la catégorie d’enseignement tertiaire la plus importante dans le système éducatif suisse, il ne serait pas appréciée à sa juste valeur dans le marché du travail, argumente Mr Strahm, La principale raison, serait d’une part la confusion des désignations de titres et d’autre part, le manque de clarté de la classification. La formation continue après l’apprentissage professionnel EFZ comprend notamment 430 titres différents à trois niveaux. Pour Rudolf Strahm, faute de manque d’un titre général, ce système sème la confusion et dévalorise des formations qui sont pourtant extrêmement pertinents pour l’économie suisse.
La situation est particulièrement précaire dans les secteurs internationaux. Mr. Strahm critique le choix du Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SERI) d’avoir repoussé le titre de bachelor professionnel pour inventer une substitution anglais, le Advanced Federal Diploma of Higher Education. Pour l’ancien Conseiller national, il est absurde que les institutions de formation suisses doivent se contenter de titres internationaux empruntés.
Il souhaite alors que la Suisse suive l’exemple de l’Allemagne et introduit à son tour le bachelor professionnel pour la formation professionnelle supérieure.