Rudolf Strahm, économiste et anciennement Conseiller nationail (PS) Monsieur Prix, conteste les propos d’Antonio Loprieno, Président des Académies suisses des sciences, concernant une nécessité d’augmenter le taux d’élèves au gymnase de 20 à 30%. Le marché du travail convoiterait plus les diplômé·e·s des HES que ceux/celles des universités, car «ils/elles apportent des compétences pratiques pour l’emploi et proches de la production». Selon lui, la pénurie de professionnels qualifiés est le résultat de d’une maturité qui donne trop d’importance aux langues, ce qui résulte en trop d’étudiant·e·s en psychologie, sciences politiques, histoire, histoire de l’art et ethnologie. « Seul une petite partie d’entre eux peuvent travailler dans leur métiers.» Il plaide d’ailleurs pour la formation de plus de médecins, informaticiens, microbiologistes et ingénieurs.