«L’Agence spatiale européenne (ESA) a un nouveau point de rattachement en Suisse: l’European Space Deep-Tech Innovation Centre ESDI a été lancé en collaboration avec l’Institut Paul Scherrer PSI.»
15 Nov 2024
15 Nov 2024
«L’Agence spatiale européenne (ESA) a un nouveau point de rattachement en Suisse: l’European Space Deep-Tech Innovation Centre ESDI a été lancé en collaboration avec l’Institut Paul Scherrer PSI.»
15 Nov 2024
«La situation financière des hôpitaux universitaires est extrêmement difficile et la population pourrait en pâtir, ont indiqué leurs responsables jeudi à Berne. Des investissements sont nécessaires, mais leur financement n’est pas garanti. […] Les responsables ont également souligné la grande importance des cinq hôpitaux universitaires pour la recherche médicale.» (RTS)
Sur la question si 5 hôpitaux universitaires sont nécessaires, le directeur des hôpitaux universitaires bâloises Werner Kübler estime que cela n’a pas de sens de déplacer les infrastructures. Il s’agit plutôt de bien se positionner au niveau national et de travailler ensemble. «Il n’est pas nécessaire que chaque hôpital universitaire soit le leader absolu en ophtalmologie ou en cardiologie. La concurrence entre les hôpitaux universitaires est un thème des 20 dernières années. Aujourd’hui, nous pensons l’avenir différemment.» (SRF)
19 Sep 2024
«Le groupe de travail Science et Société de France Universités, […] présente Le cahier des bonnes pratiques : Science et Société à l’Université. Il est un outil pensé pour partager les pratiques et les dispositifs mis en œuvre par les universités avec les professionnels de la communication scientifique, les enseignants-chercheurs impliqués dans la promotion de la culture scientifique, technique et industrielle, et avec celles et ceux qui s’intéressent et s’impliquent dans le partage du discours scientifique pour tous les publics.»
14 Août 2024
«La grande majorité des hôpitaux en Suisse se trouvent dans une situation financière très difficile. Selon plusieurs études concomitantes, ils ont subi des pertes d’un milliard de francs en 2023. De manière générale, ils ne survivent que grâce à la manne publique et les difficultés se sont accrues au cours des dernières années.»
10 Juin 2024
20 Mar 2024
Le PLR met en question, en forme de deux motions, les «centaines de millions de francs» versés chaque année au CHUV à titre de «prestations d’intérêt général». «La première demande que l’UNIL, qui fournit une enveloppe académique de 120 millions de francs au CHUV, «reprenne la main dessus», en assortissant cette manne d’objectifs précis, qui doivent faire l’objet d’une évaluation régulière. Ces manquements ont été documentés l’automne dernier dans un épais rapport de la Cour des comptes. L’UNIL a d’ailleurs accepté les recommandations formulées par les magistrats.»
12 Mar 2024
L’Université de Lausanne (UNIL) à lancé un nouveau fonds de soutien à la recherche partenariale appelé Interface. Interviewés par Le Temps, Cléolia Sabot, Coordinatrice d’Interface et Alain Kaufmann, membre de son comité de direction en tant que responsable du ColLaboratoire, unité de recherche-action, collaborative et participative de l’Unil, expliquent en quoi consiste ce projet novateur, qui a pour but de financer et évaluer des projets de recherche collaboratifs et avec un impact social.
Alain Kaufmann avance que la plupart des pays européens encouragent les projets de recherche collaboratifs entre chercheur·es et citoyen·nes qui ont un impact social. Néanmoins, ils sont encore peu soutenus par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), et ainsi «[l]’Unil a le courage de prendre les devants en disant «nous finançons nous-mêmes ce que l’Etat fédéral ne finance pas ou très peu».»
Cléolia Sabot précise que le choix de partenaires est vaste (ex. domaine public ou privé, association, administration publique, un citoyen, etc.) et que le seul critère d’exclusion c’est l’éthique: «[ils ne travailleront] pas avec des organisations qui ne partagent pas le même objectif que la direction de l’Unil, à savoir développer un monde durable et désirable […]. Interface est un projet pilote de trois ans, pleinement intégré à l’écosystème de l’Unil. Le fonds soutiendra des projets avec des enveloppes allant jusqu’à 50 000 francs. Ils peuvent être soumis tout au long de l’année par la communauté des chercheurs et des étudiants de l’Unil avec des acteurs de terrains. Il y aura aussi des appels à projets ponctuels avec des partenaires institutionnels, comme la ville de Lausanne, et thématiques. Le premier sera lancé en juin, sur la santé. Suivront le numérique en 2025 et une thématique sur l’égalité, la diversité et l’inclusion, en 2026.»
5 Mar 2024
Une publication est parue, rédigée par 18 recteurs et rectrices universitaires, dont quatre de Suisse (UZH, UNIGE, EPFZ, EPFL):
«Le 14e volume des Glion Colloquia donne un aperçu de la résilience et de la manière dont les universités peuvent la renforcer au profit de la société. […] Cet ouvrage examine comment les universités […] pourraient rassembler les collaborations, en utilisant nos nombreuses ressources, y compris [le] pouvoir de rassemblement, pour atténuer ou surmonter les crises d’aujourd’hui et de demain. Les suggestions vont d’un engagement communautaire fort à une refonte et une restructuration des universités afin d’améliorer leur propre capacité à travailler de manière interdisciplinaire et à s’adapter plus rapidement aux crises urgentes, en passant de la théorie et de la recherche à l’action. Les auteurs proposent des modèles permettant aux universités de travailler de manière interdisciplinaire et de contribuer à la résilience et au bien-être des sociétés qu’elles servent. Ce faisant, les universités commencent à instaurer la confiance dans leurs institutions et dans la science qui est si essentielle à leur avenir commun.»
22 Fév 2024
Pour répondre à de nouvelles questions urgentes concernant la sécurité de l’approvisionnement et la transformation du système énergétique en un système à zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050, le Conseil fédéral encourage la recherche sur l’énergie et le climat avec 106,8 millions de francs supplémentaires. Ces moyens doivent être compensés par les messages relatifs à l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation.
Concrètement, le gouvernement fédéral prévoit d’élargir un instrument de promotion de la recherche existant. Jusqu’à présent, le programme d’encouragement appelé Sweet (Swiss energy research for the energy transition) dispose de 136,4 millions de francs pour la période de 2021 à 2032. Les 106,8 millions de francs supplémentaires doivent être utilisés pour les années 2025 à 2036. Sweet deviendra ainsi Sweeter (Swiss research for the energy transition and emissions reduction).
Les fonds d’encouragement de Sweeter vont à des consortiums composés de hautes écoles, d’entreprises ainsi que de villes, de cantons et de communes. Ces derniers participent avec leurs propres fonds.
20 Fév 2024
«Projet ambitieux du plan d’intention de la Direction, Interface sera lancé le 12 mars 2024. Ce Fonds de soutien à la recherche partenariale viendra soutenir et encourager des projets de recherche innovants et à fort impact social, développés entre des membres de la communauté UNIL et des partenaires externes.»
12 Fév 2024
Le Centre d’expertise sur les extrêmes climatiques (ECCE) a été officiellement inauguré vendredi à l’Université de Lausanne. «Entre recherche et proposition de services, le but de ce nouveau pôle est d’accompagner la population dans l’anticipation des phénomènes climatiques à risques. […] Des partenariats avec MétéoSuisse, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), l’Établissement cantonal d’assurance (ECA), d’autres compagnies d’assurances et de réassurance ou encore l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sont par exemple prévus. Les domaines d’expertise couvriront la météorologie, la climatologie, l’intelligence artificielle, les statistiques, la physique, la gestion des risques ou encore la finance durable, détaille le directeur de l’ECCE.»
26 Jan 2024
«Favoriser la rencontre et les échanges entre les mondes universitaire et socio-économique. C’est tout l’enjeu de la « communauté thématique développement durable » créée dans le cadre d’une convention de partenariat, signée le 19 janvier, entre l’Agence de la transition écologique (Ademe) et l’Université de Strasbourg. Son but, explique un communiqué : mobiliser ensemble les entreprises, les collectivités, les associations et la recherche pour coconstruire des solutions en faveur de la transition écologique.»
16 Jan 2024
Pour répondre à deux postulats, le Conseil fédéral a demandé à un bureau de conseil privé de considérer les options de conseils scientifiques en temps de crise. Résultat: le rapport conclut qu’une «commission ad-hoc basée sur un réseau interdisciplinaire» est la solution la plus apte à apporter de l’expertise à la gestion de crise de la confédération. En décembre, le Conseil fédéral a alors accepté une proposition de mise en œuvre de cette idée venant de six organisations scientifiques. Celle-ci avait comme limitation de ne nécessiter ni des moyens supplémentaires, ni un amendement législatif. Et elle laisse sans réponse des questions, par exemple sur les modalités de collaboration et à partir de quel moment une situation est considérée une crise. Selon l’autrice et l’auteur de l’article (Alexandra Hofmänner, professeure invitée à la RWTH Aachen, et Dieter Imboden, professeur émérite à l’EPFZ et ancien président du Conseil pour la recherche du FNS), pendant la pandémie la solution des commissions ad-hoc n’a pas pu répondre à la très grande demande d’information venant du monde politique, des associations, médias, etc. «et il est devenu évident que la qualité des conseils en temps de crise dépend énormément des règles claires et des contacts bien rodés.»
Alexandra Hofmänner et Dieter Imboden regrettent le manque de base légale pour des conseils scientifiques et indiquent que la liberté académique est protégée seulement dans le cadre de l’enseignement et la recherche scientifique, mais que la science «englobe également une multitude d’institutions et d’organisations différentes, des procédures d’évaluation scientifique, des us et coutumes disciplinaires, des relations de travail, des organes de publication à but non lucratif et commercial et, enfin et surtout, la collaboration avec le monde politique. En outre, la science établit des normes et des directives de qualité qui façonnent notre structure sociale et notre perception de nous-mêmes. Elle est également chargée d’analyser, sous différents angles, notre savoir, notre pensée et notre action dans un monde en constante évolution. […] Dans la mesure où la Constitution fédérale ne mentionne que la recherche et l’enseignement, et non la science dans son ensemble, comme domaine d’activité de l’État, des questions importantes concernant les relations entre l’État et la science restent sans réponse.»
Selon les auteur-es, cela vaut en particulier pour le conseil politique scientifique qui, en Suisse, avec les deux formats de consultation de la Confédération – la commission extraparlementaire et la commission de recherche – n’est que peu doté en comparaison internationale et ne couvre pas suffisamment les besoins de conseil des décideurs politiques, des médias et de la société civile. Par ailleurs, il reste peu clair quel rôle la science peut ou doit jouer pour aider les gens à former une opinion.
«L’absence de canaux de collaboration entre la science et le monde politique pourrait être en partie responsable du fait que les jeunes descendent actuellement plus souvent dans la rue pour expliquer aux politiciens l’état actuel de la science et les inciter à agir. Il y a également un manque de cours de formation qui permettent d’acquérir les compétences nécessaires […] au conseil politique scientifique.» […]
«Le rôle de la science dans l’État et la société ne doit pas être mesuré uniquement à l’aune de sa contribution au progrès économique, à la prospérité et à la croissance. Elle est déterminante pour le comportement décisionnel du souverain politique et pour la cohésion sociale. C’est pourquoi, dans les démocraties libérales, la science soutient le pouvoir («ist von staatstragender Bedeutung»).»
11 Jan 2024
«Une nouvelle association intercantonale voit le jour dans le milieu de l’agriculture en Suisse romande. Pilotée depuis le canton de Vaud, AgroImpact veut accompagner la transition climatique de l’agriculture à travers la réduction de son empreinte carbone. […] «C’est un modèle novateur pour financer la transition climatique dans l’agriculture avec un monitoring important et un objectif de certification via une expertise et une validation scientifique», a résumé la conseillère d’Etat vaudoise en charge des finances et de l’agriculture Valérie Dittli. […] [Cette alliance] est soutenue par les chambres d’agriculture des six cantons romands, par des acteurs de l’industrie et du commerce comme Nestlé, des ONG telles WWF et Earthworm, des institutions de recherche (EPFL, HEG Genève, HEPIA), des institutions de vulgarisation (Agridea, Proconseil, Agora) et des groupements comme PROLAIT et la Fédération suisse des producteurs de céréales.» (RTS)
20 Déc 2023
«Un centre d’études autour du loup pourrait voir le jour près de Pouillerel, à La Chaux-de-Fonds, à l’initiative de l’Université de Neuchâtel. «Il y a effectivement une volonté de partenariat entre l’Université et la Ville pour mener des recherches sur le comportement animal dans le cadre d’un projet d’importance nationale consacré à l’étude des origines du langage», confirme Nando Luginbühl, le porte-parole de l’institution. […] «Nous soutenons le projet», relève le conseiller communal chaux-de-fonnier Théo Bregnard. A ses yeux, il permet de renforcer le lien entre la Métropole horlogère et l’Université de Neuchâtel, «qui doit avoir une vision cantonale».
1 Sep 2023
La Fondation Botnar a versé un don de 50 millions de francs suisses à l’Université de Bâle et à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich afin d’agrandir le centre de recherche sur la santé des enfants. (Nau.ch)
Une occasion pour le Bazler Zeitung de se pencher sur les fondations, omniprésentes à Bâle, mais qui restent discrètes quant à leurs activités. Il en existe 916 dans la ville suisse alémanique, il y a plus de fondations par habitants que nulle part ailleurs en Suisse. Leurs fortunes s’élèvent à 22,2 milliards de francs. Le Professeur Georg von Schnurbein de l’Université de Bâle a publié une étude où il compare la situation de Bâle avec celle des autres cantons. Il a analysé les objectifs des fondations et les a réparties en catégories. «À Bâle, 275 fondations se concentrent sur l’éducation et la recherche, 266 dépensent leur argent pour la culture et les loisirs, et 261 sont actives dans le domaine des services sociaux.»
Georg von Schnurbein fait également quelques recommandations dans son étude, déplorant que les fondations ne soient pas «plus accessibles, plus transparentes et plus visibles», car elles sont importantes pour la société. Selon lui, il faudrait «reconnaître la philanthropie comme un facteur économique.» (Baz Online)
1 Sep 2023
Emmanuel Bourquin a été nommé nouveau directeur administratif et financier du Centre hospitalier universitaire vaudois par le Conseil d’Etat. Actuellement membre de la direction de l’hôpital et chef des finances de la Ville de Lausanne, «il entrera en fonction au premier trimestre 2024.»
13 Mar 2023
« L’objectif consiste à réaliser des projets pilote pour accélérer le développement des nouvelles technologies, soutenir la formation aux métiers de l’énergie ou encore organiser divers événements (conférences, séminaires, ateliers).»
21 Fév 2023
«Le Biomedical Data Science Center (BDSC) – une plateforme commune du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l’Université de Lausanne – et le Swiss Data Science Center (SDSC) – une joint-venture de l’EPFL, de l’ETHZ et du Paul Scherrer Institute spécialisée en science des données –, ont signé un accord cadre en vue de renforcer leur collaboration portant sur différents projets basés sur la science des données dans le domaine de la santé.»
15 Déc 2022
«Le directeur du CHUV Philippe Eckert quitte son poste. En fonction depuis janvier 2020, le professeur s’en ira à la fin de l’année en raison de «divergences de vues au sein du comité de direction sur la conduite de l’institution», indique […] le Canton de Vaud.»
Le professeur à l’UNIL et chirurgien Nicolas Demartines a été nommé comme directeur général ad intérim.