Selon une étude récente en France, 16 % du corps étudiant sont des [proches] aidant-es, dont une très grande majorité de femmes (86 %). Sur ces 16 % d’aidant-es, 80 % sont en détresse psychologique. Ils et elles se déclarent en moins bonne santé et plus stressés que les autres étudiant-es et leur situation financière est plus précaire.
Par ailleurs, «S’agissant de leur orientation, ils sont plus souvent inscrits dans des filières liées à la santé et au soin, mais aussi dans des formations à distance.
La journaliste du Monde indique par ailleurs que «le Royaume-Uni a une bonne longueur d’avance sur les aidants grâce aux travaux lancés dans les années 1990 par le professeur Saul Becker, une référence européenne sur le sujet. «En France, les recherches académiques sont balbutiantes (les premières enquêtes datent de 2017) et les politiques publiques encore timides (le premier plan national en faveur des aidants n’a été présenté qu’en octobre 2019).