Thomas Meyer, Co-directeur du projet Transitions de l’école à l’emploi (TREE) à l’Université de Berne, estime qu’en Suisse, «il existe un déficit très clair de qualifications supérieures de type université, HES et haute école pédagogique. On en «produit» trop peu. […]» Il ajoute: «On voit clairement que la santé et les soins sont des branches en plein boom. La demande sur le marché du travail excède largement l’offre. Idem pour les domaines nommés MINT (mathématique, informatique, sciences de la nature et techniques).» Par ailleurs, selon lui, le succès professionnel nécessite d’aller vers des études toujours plus longues et plus poussées. Par ailleurs, une analyse détaillée de la cohorte des nouveaux étudiant·e·s de l’Université de Berne en 2014 montrerait que les maturités délivrées par les gymnases n’offrent qu’une garantie de succès limitée. Ce diplôme ne garantirait donc pas à lui seul la réussite des études.
25 Juin 2018